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    2774 éléments (103 non lus) dans 55 canaux

    Dans la presse Dans la presse

    Oslandia (7 non lus)

    • sur Transitec, observatoire de la mobilité

      Publié: 30 April 2024, 6:41am CEST par Caroline Chanlon

      Transitec, bureau d’étude indépendant spécialisé dans les problématiques de mobilité depuis 1954, a souhaité mettre en place un outil interne, baptisé Primo, pour construire automatiquement des cartographies types sur des territoires correspondant à des regroupements de communes, en France Métropolitaine. Cet outil couvre les thématiques du transport et des déplacements. Il est basé sur une base de données PostgreSQL et sur un plugin QGIS, connecté à la base.

      L’utilisateur choisit un territoire, par exemple un ensemble de départements, d’Établissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) ou de communes.

      Le plugin construit alors automatiquement des indicateurs et les cartographies. Ils portent sur les thématiques suivantes :

      • la population ;
      • l’emploi ;
      • le logement ;
      • les mobilités professionnelles ;
      • les mobilités scolaires ;
      • le réseau routier et les équipements cyclables.

      Primo est utilisé par Transitec France, par une dizaine de salariés. Il permet de gagner du temps sur la production des cartes nécessaires pour alimenter les diagnostics territoriaux, utilisés dans des travaux de planification urbaine, dont la nature varie peu d’un projet à l’autre.

      Il est basé sur des données ouvertes, librement accessibles sur Internet :

      • données de périmètres administratifs ;
      • données de population carroyées d’origine fiscale, mises en forme par l’Insee ;
      • données du recensement de la population de l’Insee ;
      • données du répertoire Sirene des entreprises et établissements ;
      • données OpenStreetMap (OSM).

      Un ensemble de scripts Python permet l’import automatisé de ces données mises en forme dans la base de données PostgreSQL – PostGIS.

      Le développement a commencé à l’été 2023, pour une utilisation effective en février 2024.

    • sur Oslandia sur le Sustainable High City Tech 2024 // SusHi-Tech à Tokyo !

      Publié: 29 April 2024, 7:48am CEST par Caroline Chanlon

      La candidature d’Oslandia pour exposer sur l’espace Île-de-France du Pavillon French Tech sur le salon Sustainable High City Tech 2024 (SusHi-Tech) à Tokyo les 15 et 16 mai 2024 a été retenue !

      Oslandia fait partie des 5 entreprises retenues pour représenter la France sur le SusHi-Tech, un événement international qui pour objectif de créer de « nouvelles rencontres » avec des écosystèmes nationaux et internationaux afin de résoudre les problèmes urbains mondiaux.

      Sébastien Guimmara sera au Japon sur cet évènement de grande ampleur qui accueillera plus de 40 000 personnes.

      C’est une formidable opportunité de mettre en lumière nos expertises et expériences sur les technologies BIM/SIG et de présenter Piero, l’application Web 3D BIM/SIG open source

      Photos à venir … restez connectés ?

      Programme porté par SusHi Tech Tokyo 2024 Global Startup Program Official Account et Business France.

    • sur Contributing, not only code : Oslandia @ Journées QGIS-Fr 2024

      Publié: 26 April 2024, 7:23am CEST par Caroline Chanlon

      Éditeur open source QGIS depuis 2011, Oslandia contribue aussi activement à la communauté qui l’entoure !
      Cette année encore, Oslandia était présent aux Rencontres utilisateurs QGIS francophone 2024 qui avaient lieu à Grenoble fin mars, avec notamment la participation d’une belle partie de l’équipe.

      Certains membres de l’équipe comme Loïc Bartoletti ou Sylvain Beorchia étaient sur le pont en amont de ces deux jours pour l’organisation. Loïc a notamment organisé la journée de la veille avec les contributeurs ; de son côté Sylvain produit l’ensemble des visuels (affiches, logos, etc.).

      Sur les 2 jours, nous étions 10 membres de l’équipe présents tant à animer des ateliers en mode solo, en duo, avec nos clients et nos partenaires, qu’à participer au programme de conférences mais aussi présents pour faciliter des échanges entre les utilisateurs, les mettre en relation, animer la communauté !

      Ce que nous avons envie de partager à travers cette petite brève : l’engagement open source d’Oslandia ne se mesure pas seulement en nombre de lignes de code mais aussi en temps, en idées et en participation à des événements comme les Journées QGIS-Fr !
      Nous serons bien sûr présents l’année prochaine et sur de nombreuses autres événements OSGeo ?

      Restez connectés, inscrivez-vous à notre newsletter ! [Voir la Newsletter Avril 2024] N’oubliez pas que vous aussi pouvez contribuer, l’OSGeo-FR cherche toujours des bonnes volontés !

    • sur [Equipe Oslandia] Quy Thy, ingénieur SIG

      Publié: 23 April 2024, 7:00am CEST par Caroline Chanlon

      Chaque mois, nous avons le plaisir de vous présenter un membre de l’équipe, aujourd’hui c’est Quy Thy qui a répondu à nos questions ?

      Ingénieur de l’ENSG -Ecole Nationale des Sciences Géographiques, une école qui forme les géomaticiens, Quy Thy poursuit son cursus avec une thèse au laboratoire LASTIG de l’IGN sur la détection du vandalisme cartographique. Elle a pour objectif de réaliser une étude des jeux de données collaboratives sur OSM et d’identifier des potentielles erreurs volontaires, notamment grâce au machine learning, une technologie encore peu utilisée dans le domaine cartographique.

      [Lire son article de vulgarisation sur Geotribu]

      Après sa thèse, elle effectue 1 an de post-doc dans le laboratoire IFSTTAR – Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux où elle développe un plugin QGIS pour aider au déblaiement des déchets suite à un ouragan à Saint-Martin et aux Antilles.

      « J’ai connu Oslandia pendant ma thèse sur le carto-vandalisme, j’étudiais les données mais également les contributeurs OSM, et Oslandia avait publié des travaux sur la classification automatique de ces derniers. J’ai gardé l’entreprise dans ma tête et comme je n’avais pas envie de continuer dans le monde de la recherche, j’ai postulé ! »

      Quy Thy est ingénieur SIG chez Oslandia depuis 2021 ?

      Ses projets emblématiques

      Quy Thy a contribué à la mise en place de la Géoplateforme de l’IGN, une infrastructure publique qui permet aux utilisateurs de s’échanger des données, les partager, les héberger et d’accéder aux services de l’IGN comme « Remonter le temps » jusqu’ici accessible sur Géoportail. L’objectif est de migrer ces services sur la Géoplateforme. « J’ai développé des script permettant de vérifier les données qui entrent et de les traiter pour les mettre en base de données »

      Quy Thy a également travaillé sur le Projet STC – Suivi des Trains Commerciaux pour la SNCF dont l’objectif est de détecter les déformations sur les rails, à partir de capteurs placés sur les trains.
      « Les capteurs remontent beaucoup de données, nous avons intégré un programme développé en Python avec les librairies Pandas et Numpy qui permettent d’identifier les anomalies et de préconiser des actions de maintenance « .

      Ses technologies de prédilection

      Python, SQL

      Sa philosophie

      Plus que le côté technique, j’aime me dire que les projets réalisés servent un objectif utile et pertinent pour l’humain. Ce que je fais répond à un besoin, je me sens utile.

      Oslandia en 1 mot

      Ouverture au sens open source mais aussi ouverture à d’autres valeurs notamment sur le fonctionnement de l’entreprise !

    • sur [Témoignage client] Émilie Bigorne, géomaticienne EPTB Loire

      Publié: 16 April 2024, 7:00am CEST par Caroline Chanlon

      Émilie Bigorne est géomaticienne au sein de l’EPTB Loire, syndicat mixte qui couvre le bassin de la Loire et ses affluents.

      L’EPTB Loire emploie environ 70 agents et fédère 50 collectivités adhérentes (Région, Départements et EPCI). L’organisme a en charge plusieurs missions : la gestion des ouvrages de protection contre les inondations, la gestion des digues des collectivités territoriales, la mise en oeuvre de programmes de prévention des inondations et le suivi et la gestion de la ressource en eau.

      Administratrice de la base de données PostgreSQL / PostGIS, Émilie Bigorne garantit l’intégrité des données et fournit des outils aux agents dans le cadre de leurs missions.

       » J’ai travaillé avec Oslandia sur deux projets. En 2019, je me suis fait accompagner avec un audit de la base de donnée mise en place. Oslandia a pu me fournir des recommandations pour l’amélioration de la fluidité, des accès et de la configuration générale. Ils m’ont également donné des conseils dans le cadre du changement de version de PostgreSQL.

      En 2023, nous avons collaboré pour mettre en place l’outil « QGIS Deployment Toolbet« . Au vu de l’augmentation des effectifs, je n’arrivais plus à maintenir QGIS sur les postes de travail. La mise en place de cet outil me permet aujourd’hui l’installation automatisée de QGIS ainsi que l’installation de raccourcis personnalisés en fonction du périmètre d’action géographique et des missions de chaque agent. Le paramétrage se fait automatiquement, y compris sur les postes de travail des agents qui ne sont pas présents sur le site d’Orléans.

      QGIS Deployment Toolbet simplifie mon quotidien et celui des utilisateurs, c’est un gain de temps et d’énergie. Nous avons par ailleurs une meilleure utilisation de la base de données avec des outils plus maintenables.

      Je ne passe plus mon temps à installer QGIS sur les postes des utilisateurs !

      La collaboration avec Oslandia s’est vraiment très bien passée. A chaque étape, les personnes en face de moi étaient disponibles. J’ai appris énormément de choses sur QGIS et sa configuration, des petites choses annexes à ce qui était demandé initialement.

      Les équipes ont su m’écouter pour répondre à mes besoins et être forces de proposition. Oslandia consacre du temps à la communauté libre, je trouve que c’est hyper intéressant, on sent un vrai intérêt pour le libre. Je suis également dans cet état d’esprit de partage de connaissances !  »

      Plus d’informations sur QGIS Deployment Toolbet :
    • sur Les nouveautés Giro3D 0.35

      Publié: 12 April 2024, 2:37pm CEST par Sébastien Guimmara

      Giro3D est une bibliothèque Javascript de visualisation de données géospatiales sur le Web. Notamment utilisée par l’application Piero, elle est compatible avec de nombreuses sources de données rasters et vecteurs, ainsi que 3D comme les nuages de points.

      La version 0.35 apporte de nombreuses évolutions, et notamment d’importantes améliorations de performance utiles pour les scènes complexes combinant de nombreuses sources de données.

      Améliorations de performances

      Ces améliorations touchent principalement à l’affichage des données rasters (couleur ou élevation) sur l’entité Map:

      • Réduction de l’usage mémoire des tuiles de Map
      • Réduction de la latence d’affichage des images sur la Map
      • Réduction du nombres de requêtes HTTP nécessaires
      • Augmentation de la vitesse de traitement des tuiles
      Nouvelles fonctionnalités Support du brouillard THREE.js

      ? Voir l’exemple interactif

      Les entités Map et les nuages de points supportent maintenant le brouillard THREE.js, permettant de donner des effets atmosphériques à vos scènes.

      Brouillard dans Giro3D

      Brouillard dans Giro3D

      Le graticule géographique

      ? Voir l’exemple dédié

      L’entité Map permet désormais d’afficher un graticule géographique entièrement paramétrable sur sa surface:

      • réglage du pas en X et en Y
      • origine du repère
      • couleur
      • opacité
      • épaisseur des traits
      graticule giro3d

      Le graticule avec un pas de 500 mètres.

      GeoTIFF YCbCr et masques de transparence

      ? Voir l’exemple interactif

      Les images GeoTIFF peuvent embarquer des masques de transparence. Ils sont désormais supportés dans Giro3D.

      Il est maintenant possible d’afficher des images GeoTIFF dans l’espace colorimétrique YCbCr. Cet espace colorimétrique, couplé à la compression JPEG, permet de réduire considérablement la taille des images couleur GeoTIFF (par rapport à des compressions comme LZW ou DEFLATE).

      Une image GeoTIFF compressée en JPEG, utilisant l'espace colorimétrique YCbCr et un masque de transparence. La bordure verte indique la limite de l'image.

      Une image GeoTIFF compressée en JPEG, utilisant l’espace colorimétrique YCbCr et un masque de transparence. La bordure verte indique la limite de l’image, et n’est pas visible par défaut.

       

    • sur Étude EDF Indoor – déplacements & guidage en intérieur et réalisation d’un prototype

      Publié: 11 April 2024, 7:00am CEST par Caroline Chanlon

      EDF a sollicité les équipes d’Oslandia pour la réalisation d’une étude puis une preuve de concept sous forme de logiciel prototype. L’étude comprend un rapport et des préconisations sur la cartographie indoor, l’analyse des déplacements et le guidage à l’intérieur de bâtiments et plus spécifiquement de centrales nucléaires. Le prototype concerne le calcul d’itinéraires.

      Contexte

      Les centrales nucléaires sont des bâtiments complexes comprenant des zones pouvant être temporairement fermées à la circulation et / ou présentant une dangerosité pour le personnel. Les déplacements à l’intérieur de ces bâtiments nécessitent donc des calculs d’itinéraires, réalisés actuellement avant l’intervention. EDF R&D souhaite disposer d’une application mobile pour optimiser les déplacements de ses personnels de façon dynamique, et garantir leur sécurité.

      L’étude Oslandia

      Cette étude a permis de définir une architecture globale de la solution ainsi que différentes préconisations et scénarii concernant la technologie utilisée pour développer l’application mobile.

      Oslandia a proposé un modèle relationnel de données correspondant au besoin fonctionnel et compatible avec le standard IndoorGML, puis une proposition d’architecture logicielle globale de la solution, des différents flux applicatifs et les considérations de sécurité des données.

      Enfin, plusieurs scénarii basés sur des technologies différentes sont envisagés pour le développement de l’application mobile (QFIELD, OSMAND, application spécifique), avec pour chacun les avantages et inconvénients de la solution.

      Le prototype : calcul d’itinéraires

      Suite à l’étude, une demande de réalisation de POC (Proof Of Concept) a été commandée par EDF. Ce prototype concerne le calcul du graphe de déplacement et des itinéraires. Pour le calcul du graphe, les technologies PostgreSQL et PostGIS ont été utilisées. Concernant les calculs d’itinéraires, l’extension pgRouting de PostgreSQL a été mise en œuvre.

      Les étapes :
      • Nettoyage des données (topologie)
      • Extraction des sols et des murs par niveau
      • Découpage des sols en cellules à l’aide de l’algorithme de Voronoï
      • Ajout des ascenseurs, escaliers et crinolines pour la navigation entre les niveaux
      • Calcul du graphe de déplacement
      • Calcul des itinéraires avec pgRouting
      Certaines fonctionnalités ont aussi été ajoutées :
      • Fermeture des zones à forte radioactivité
      • Navigation entre différents équipements
      • Ajout de barrières infranchissables (zone de chantiers,…)
      • Possibilité d’utiliser des sols à des altitudes différentes dans un même étage (passerelles, escalier vers une plateforme surélevée).
      Voilà une vidéo de démo du prototype :

      Conclusion

      Ce travail a permis de valider la faisabilité d’une application mobile permettant d’optimiser les déplacements dans les environnements contraints et dangereux gérés par EDF. Le travail d’Oslandia sur un traitement de la donnée intelligent et des algorithmes adaptés ont levé les verrous sur la faisabilité fonctionnelle de l’optimisation des déplacements pour la sécurité des personnes.

      Le travail réalisé avec une modalité étude et le prototype ont montré une forte efficacité et une concrétisation des préconisations.

      Le chemin est désormais libre et optimisé pour la réalisation d’une application complète.

    • sur [1’Tech by Oslandia] Réversibilité

      Publié: 2 April 2024, 7:00am CEST par Caroline Chanlon

      Dans cette minute Tech, nos collaborateurs vous proposent d’expliquer une technologie, une méthodologie, un concept. Après open source, LiDAR et webGL, on a brainstormé sur GitLab pour donner notre meilleure définition de la réversibilité.

      La réversibilité désigne l’opération de retour de responsabilité technique, par lequel le client reprend les prestations qu’il avait confiées à un prestataire à l’issue du projet. Elle comprend la fourniture de l’ensemble des éléments permettant de retrouver une autonomie avec la solution déployée initialement : logiciels exécutables, codes sources, documentation, paramétrage, supports de formation, données dans des formats ouverts.

      Les caractéristiques intrinsèques de l’open source offrent à l’utilisateur ces garanties : l’interopérabilité, le standard et la réversibilité, et ce à des coûts optimaux.

      La réversibilité, les prestations et les coûts associés sont souvent les grands oubliés lors d’un démarrage projet, alors qu’une analyse de TCO ( Total Cost of Ownership ) ne devrait pas les occulter. Elle est également un élément clé de la souveraineté du système d’information.

      Pensez à l’intégrer dès le démarrage de vos projets !

    • sur En direct des Journées Utilisateurs QGIS-fr !

      Publié: 28 March 2024, 2:52pm CET par Caroline Chanlon

      Une belle partie de l’équipe est présente pendant les Journées Utilisateurs QGIS-fr les 27 et 28 mars à Grenoble pour animer 5 ateliers et 2 conférences avec des clients : nouveautés QGIS 3D, créer et publier un joli projet sur QWC, cartographie avancée avec QGIS, initiation au déploiement rationalisé de QGIS avec PowerShell et QDT, collecter vos données sur le terrain avec QField, …

      Oslandia est Mécène Or des Rencontres utilisateurs QGIS-fr 2024. Au fil des projets réalisés et des expériences, Oslandia a acquis un statut d’acteur majeur français sur QGIS.

      Editeur open source QGIS depuis 2011, Oslandia contribue activement à la communauté, comme pendant ces deux jours ?

    • sur [Equipe Oslandia] Jean, ingénieur SIG

      Publié: 26 March 2024, 7:00am CET par Caroline Chanlon

      Après un diplôme d’ingénieur obtenu à Centrale Lille, Jean s’engage dans une thèse en Morphologie mathématique, orientée sur le traitement d’images numériques, aux Mines de Paris. Après sa thèse, il poursuit pendant 12 ans sa collaboration avec son entreprise d’accueil. Il travaille sur de nombreux projets de R&D et sur l’écriture d’algorithmes de traitements d’images ou sur des algorithmes de données SIG géolocalisées.

      Il découvre les SIG, QGIS, et … Oslandia, identifié comme un acteur majeur dans la communauté QGIS !

      « La culture open source m’intéresse, j’ai toujours utilisé des outils et logiciels OS et je faisais d’ailleurs de la contribution à titre perso. J’avais par ailleurs envie de travailler dans une société dans laquelle je pouvais être davantage partie prenante des décisions et des actions »

      Jean est ingénieur SIG chez Oslandia depuis 2022 et dispose d’une solide expérience en C++, le langage de programmation sur lequel est basé QGIS et sur le visualisateur QT. Il met à disposition ses compétences sur des projets variés comme le visualiseur de données 3D pour le CEA, de nouvelles fonctionnalités pour améliorer le chargement et la visualisation de nuages de points sur QGIS pour EDF,… ou encore la visualisation de données de l’IFREMER qui repose sur QGIS server.

      Projet emblématique

      Jean a développé avec son collègue Florent un plugin pour l’IFREMER « QDuckDB » permettant de lire des bases de données DuckDB, qui stockent des infos spatiales (points, polygones, lignes, …), dans QGIS.
      Ce plugin permet aujourd’hui de partager des fichiers « parquet » utilisés de plus en plus notamment par l’INSEE.
      « Comme tout est en open source, d’autres utilisateurs peuvent proposer de nouvelles fonctionnalités, on peut imaginer plein d’évolutions possibles ! »

      Technologies de prédilection

      Langages C, C++ et Python

      Philosophie

      Tout ce que je développe peut servir à la communauté, j’aime l’idée de contribuer à un bien commun.

      Oslandia en 1 mot

      Transparence !

    • sur Py3dtiles v7.0.0 est de sortie ! Des fonctionnalités, et une communauté qui se développe

      Publié: 25 March 2024, 9:51am CET par Augustin Trancart

      var spector; var captureOnLoad = false; var captureOffScreen = false; window.__SPECTOR_Canvases = [];

      (function() { var __SPECTOR_Origin_EXTENSION_GetContext = HTMLCanvasElement.prototype.getContext; HTMLCanvasElement.prototype.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_GetContext = __SPECTOR_Origin_EXTENSION_GetContext;

      if (typeof OffscreenCanvas !== 'undefined') { var __SPECTOR_Origin_EXTENSION_OffscreenGetContext = OffscreenCanvas.prototype.getContext; OffscreenCanvas.prototype.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_OffscreenGetContext = __SPECTOR_Origin_EXTENSION_OffscreenGetContext;

      OffscreenCanvas.prototype.getContext = function () { var context = null; if (!arguments.length) { return context; }

      if (arguments.length === 1) { context = this.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_OffscreenGetContext(arguments[0]); if (context === null) { return context; } } else if (arguments.length === 2) { context = this.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_OffscreenGetContext(arguments[0], arguments[1]); if (context === null) { return context; } }

      var contextNames = ["webgl", "experimental-webgl", "webgl2", "experimental-webgl2"]; if (contextNames.indexOf(arguments[0]) !== -1) { // context.canvas.setAttribute("__spector_context_type", arguments[0]); // Notify the page a canvas is available. var myEvent = new CustomEvent("SpectorWebGLCanvasAvailableEvent"); document.dispatchEvent(myEvent); this.id = "Offscreen"; window.__SPECTOR_Canvases.push(this);

      if (captureOnLoad) { // Ensures canvas is in the dom to capture the one we are currently tracking. if (false) { spector.captureContext(context, 500, false); captureOnLoad = false; } } }

      return context; } }

      HTMLCanvasElement.prototype.getContext = function () { var context = null; if (!arguments.length) { return context; }

      if (arguments.length === 1) { context = this.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_GetContext(arguments[0]); if (context === null) { return context; } } else if (arguments.length === 2) { context = this.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_GetContext(arguments[0], arguments[1]); if (context === null) { return context; } }

      var contextNames = ["webgl", "experimental-webgl", "webgl2", "experimental-webgl2"]; if (contextNames.indexOf(arguments[0]) !== -1) { context.canvas.setAttribute("__spector_context_type", arguments[0]); // Notify the page a canvas is available. var myEvent = new CustomEvent("SpectorWebGLCanvasAvailableEvent"); document.dispatchEvent(myEvent);

      if (captureOffScreen) { var found = false; for (var i = 0; i

      var spector; var captureOnLoad = false; var captureOffScreen = false; window.__SPECTOR_Canvases = [];

      (function() { var __SPECTOR_Origin_EXTENSION_GetContext = HTMLCanvasElement.prototype.getContext; HTMLCanvasElement.prototype.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_GetContext = __SPECTOR_Origin_EXTENSION_GetContext;

      if (typeof OffscreenCanvas !== 'undefined') { var __SPECTOR_Origin_EXTENSION_OffscreenGetContext = OffscreenCanvas.prototype.getContext; OffscreenCanvas.prototype.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_OffscreenGetContext = __SPECTOR_Origin_EXTENSION_OffscreenGetContext;

      OffscreenCanvas.prototype.getContext = function () { var context = null; if (!arguments.length) { return context; }

      if (arguments.length === 1) { context = this.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_OffscreenGetContext(arguments[0]); if (context === null) { return context; } } else if (arguments.length === 2) { context = this.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_OffscreenGetContext(arguments[0], arguments[1]); if (context === null) { return context; } }

      var contextNames = ["webgl", "experimental-webgl", "webgl2", "experimental-webgl2"]; if (contextNames.indexOf(arguments[0]) !== -1) { // context.canvas.setAttribute("__spector_context_type", arguments[0]); // Notify the page a canvas is available. var myEvent = new CustomEvent("SpectorWebGLCanvasAvailableEvent"); document.dispatchEvent(myEvent); this.id = "Offscreen"; window.__SPECTOR_Canvases.push(this);

      if (captureOnLoad) { // Ensures canvas is in the dom to capture the one we are currently tracking. if (false) { spector.captureContext(context, 500, false); captureOnLoad = false; } } }

      return context; } }

      HTMLCanvasElement.prototype.getContext = function () { var context = null; if (!arguments.length) { return context; }

      if (arguments.length === 1) { context = this.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_GetContext(arguments[0]); if (context === null) { return context; } } else if (arguments.length === 2) { context = this.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_GetContext(arguments[0], arguments[1]); if (context === null) { return context; } }

      var contextNames = ["webgl", "experimental-webgl", "webgl2", "experimental-webgl2"]; if (contextNames.indexOf(arguments[0]) !== -1) { context.canvas.setAttribute("__spector_context_type", arguments[0]); // Notify the page a canvas is available. var myEvent = new CustomEvent("SpectorWebGLCanvasAvailableEvent"); document.dispatchEvent(myEvent);

      if (captureOffScreen) { var found = false; for (var i = 0; i

      var spector; var captureOnLoad = false; var captureOffScreen = false; window.__SPECTOR_Canvases = [];

      (function() { var __SPECTOR_Origin_EXTENSION_GetContext = HTMLCanvasElement.prototype.getContext; HTMLCanvasElement.prototype.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_GetContext = __SPECTOR_Origin_EXTENSION_GetContext;

      if (typeof OffscreenCanvas !== 'undefined') { var __SPECTOR_Origin_EXTENSION_OffscreenGetContext = OffscreenCanvas.prototype.getContext; OffscreenCanvas.prototype.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_OffscreenGetContext = __SPECTOR_Origin_EXTENSION_OffscreenGetContext;

      OffscreenCanvas.prototype.getContext = function () { var context = null; if (!arguments.length) { return context; }

      if (arguments.length === 1) { context = this.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_OffscreenGetContext(arguments[0]); if (context === null) { return context; } } else if (arguments.length === 2) { context = this.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_OffscreenGetContext(arguments[0], arguments[1]); if (context === null) { return context; } }

      var contextNames = ["webgl", "experimental-webgl", "webgl2", "experimental-webgl2"]; if (contextNames.indexOf(arguments[0]) !== -1) { // context.canvas.setAttribute("__spector_context_type", arguments[0]); // Notify the page a canvas is available. var myEvent = new CustomEvent("SpectorWebGLCanvasAvailableEvent"); document.dispatchEvent(myEvent); this.id = "Offscreen"; window.__SPECTOR_Canvases.push(this);

      if (captureOnLoad) { // Ensures canvas is in the dom to capture the one we are currently tracking. if (false) { spector.captureContext(context, 500, false); captureOnLoad = false; } } }

      return context; } }

      HTMLCanvasElement.prototype.getContext = function () { var context = null; if (!arguments.length) { return context; }

      if (arguments.length === 1) { context = this.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_GetContext(arguments[0]); if (context === null) { return context; } } else if (arguments.length === 2) { context = this.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_GetContext(arguments[0], arguments[1]); if (context === null) { return context; } }

      var contextNames = ["webgl", "experimental-webgl", "webgl2", "experimental-webgl2"]; if (contextNames.indexOf(arguments[0]) !== -1) { context.canvas.setAttribute("__spector_context_type", arguments[0]); // Notify the page a canvas is available. var myEvent = new CustomEvent("SpectorWebGLCanvasAvailableEvent"); document.dispatchEvent(myEvent);

      if (captureOffScreen) { var found = false; for (var i = 0; i

      Py3dtiles est une librairie et un outil Python en ligne de commande pour générer, lire et modifier des 3D Tiles. On peut l'utiliser seul ou l'intégrer dans sa propre application Python.

      La version 7.0.0 vient de sortir, il est temps de faire une petite rétrospective sur les dernières années !

      La communauté et un nouveau mainteneur

      Nous accueillons un nouveau mainteneur : Lorenzo Marnat (Liris). Le Liris a très significativement contribué à py3dtiles et a mené un travail de R&D conséquent sur leur fork et via l'application py3dtilers. Lorenzo réalise depuis quelques mois le travail d'intégration dans le tronc commun, véritable travail de fourmi ô combien nécessaire. L'intégrer à l'équipe était donc l'étape logique dans  ce processus.

      Cela signifie que py3dtiles n'est plus un projet uniquement Oslandien ! Ceci constitue une étape très importante dans le développement d'un projet réellement communautaire et nous sommes très heureux de l'avoir dans l'équipe.

      En conséquence, certains changements ont été adoptés afin que py3dtiles soit plus indépendant d'Oslandia. Nous espérons ainsi favoriser les contributions externes et l'implication d'autres entitées qu'Oslandia et le Liris:

      • Le dépôt de code a été déplacé vers sa propre organisation: [https:]] . Nous en avons profité pour renommer la branche principale en main à la place de master (afin de s'approcher du défaut de GitLab).
      • Le site web est maintenant hébergé sur [https:]] . Une redirection de l'ancien site a été mise en place, mais nous conseillons tout de même de mettre à jour vos signets web.
      • Nous avons maintenant un document décrivant la gouvernance: GOVERNANCE.md, qui décrit le fonctionnement de la communauté.
      • Et nous avons un canal de discussion instantané sur matrix.org !

      Lidar HD de l'ign converti en 3dtiles avec py3dtiles et visualisé avec giro3d

      Les évolutions fonctionnelles Améliorations du support de la spécification

      En version 2, py3dtiles souffrait encore de l'absence de ces quelques classes décrivant les concepts 3Dtiles, et qui sont maintenant présentes en version 7 :

      • BoundingVolumeBox
      • TileSet
      • Tile
      • Extension

      Les feature tables sont maintenant supportées pour les b3dm en plus des pnts.

      Nouveaux formats

      Py3dtiles supporte maintenant les fichiers PLY (en nuage de points uniquement) et LAZ.

      Le support XYZ et CSV a été amélioré, avec une auto-détection du format du CSV.

      py3dtiles merge

      Il s'agit d'une nouvelle commande permettant de générer un tileset à partir de 2 autres tilesets. Pour l'instant la génération des tuiles racines est assez naïve, mais devrait très bien fonctionner avec les nuages de points.

      Autres fonctionnalités

      Il est maintenant possible d'exporter les classifications des nuages de points dans les pnts.

      Le support des batch tables a été ajouté.

      Les évolutions techniques Des évolutions de packaging Les dépendances optionnelles

      Avec le support de formats additionnels, le nombre de dépendances de py3dtiles augmente de façon significative. Nous avons créé des sections de dépendances optionnelles, afin d'éviter de demander aux utilisateurs d'installer des librairies pour des formats qu'ils n'utilisent pas.

      Image Docker

      Nous publions maintenant des images docker sur le gitlab registry et docker hub.

      Support Windows

      Un premier travail pour supporter Windows a été effectué, mais du travail reste à accomplir pour produire un .exe facilitant le déploiement.

      La qualité du code

      De gros efforts ont été effectués pour rendre la contribution plus agréable et améliorer globalement la qualité du code. Des analyseurs automatiques de code ont été mis en place, notamment des linters et un SonarCloud.

      Nous avons fait un effort spécifique pour typer nos déclarations de fonctions et variables avec les nouvelles possibilités qu'offre les versions modernes de Python.

      À venir

      Le point principal sera le support des géométries dans le processus de conversion multiprocessus lancé par py3dtiles convert. Cela permettra ensuite d'avoir un support des formats géométriques, en particulier l'IFC ! (Mais également, l'amélioration du support PLY, des tables PostGIS, des OBJ, etc.).

      D'autres améliorations sont bien sûr dans les cartons.

      Impliquez-vous !

      Py3dtiles est un logiciel communautaire et se portera mieux si vous participez ! Tester, ouvrir des tickets, voire contribuer ou financer sont des actions qui sont très utiles pour le projet. Le guide de contribution de la communauté est ici. Alternativement, n'hésitez pas à nous contacter pour en discuter !

    • sur CityBuilder : faciliter la reconstruction 3D

      Publié: 19 March 2024, 2:43pm CET par Bertrand Parpoil
      Contexte

      Oslandia participe aux côtés d’Eviden au projet CP4SC, mené dans le cadre de l’AMI Cloud lancé en 2021 par la Banque Publique d’Investissement.

      Le sigle CP4SC signifie Cloud Platform for Sustainable Cities et son objectif est d’aider les gouvernements à mettre en œuvre des politiques ambitieuses vers l’atteinte de la neutralité carbone par ingestion des données issues de différentes sources comme la mobilité, la gestion de l’énergie ou l’observation de la terre et de l’environnement

      LOD - level of detail Nuage de points De quoi s’agit-il ?

      La visualisation 3D de bâtiments est un attendu de nombreux acteurs de la planification urbaine, attendu qui se heurte à deux écueils :

      • les données 3D structurées à grande échelle sont peu nombreuses
      • il n’existe pas de solution logicielle mature permettant de travailler à grande échelle, même si certains éditeurs proposent des outils propriétaires capables de travailler à l’échelle des bâtiments

      Cependant, la disponibilité et la diffusion de nuages de points de grande taille, prend beaucoup d’ampleur ces dernières années : les méthodes et outils de levés terrain ont beaucoup évolué et de nombreux acteurs en ont profité pour acquérir des nuages de points (y compris à l’échelle nationale comme c’est le cas en France avec la couverture Lidar en cours de constitution par l’IGN).

      Mais si les nuages de points peuvent être acquis rapidement, ils ne sont pas immédiatement exploitables pour tous les types d’analyse.

      L’objectif d’Oslandia à travers le projet est donc de proposer une chaine industrielle de traitement permettant de créer des données structurées depuis des nuages de points, ainsi que des logiciels permettant d’exploiter ces informations, l’ensemble sous licence opensource à gouvernance ouverte bien entendu !

      Nous avons déja présenté ici les outils Giro3D et Piero qui permettent la visualisation des données spatiales 3D. Nous allons maintenant parler génération de CityJSON !

      Piero - application web de visualisation de données cartographiques et 3D CityBuilder

      Parmi les différentes actions menées par Oslandia dans le cadre du projet, CityBuilder simplifie la reconstruction de données 3D géoréférencées. Notre objectif dans un premier temps est de proposer un plugin QGIS pour faciliter l’accès des utilisateurs aux fonctionnalités des outils sous-jacents.

      En effet CityBuilder exploite :

      • la bibliothèque opensource geoflow, développée par l’université de Delft et la société 3DGI. Geoflow a notamment été utilisé pour générer le bâti 3D de l’ensemble des Pays-Bas
      • la cartographie du sol et sursol LIDAR produite par l’IGN
      • les fonctionnalités de visualisation 3D de QGIS

      Concernant la démarche projet, nous avons travaillé initialement sur la première version prototypale de CityBuilder conjointement à un projet de développement informatique (PDI), séquence des cycles Master1 Géomatique et Ingénieur (2e année) de l’ENSG mené en partenariat avec Oslandia.

      En 2024 les travaux ont constitué en amélioration du plugin afin d’utiliser au maximum les outils natifs à QGIS, optimiser ses performances et réduire sa dette technique. Nous avons également intégré une version du code utilisable en ligne de commande.

      processing QGIS pour geoflow

      Geoflow a donc été intégré dans un processing QGIS intégré à la barre d’outils de processing QGIS.

      Geoflow permet de générer un fichier de sortie JSON à partir d’un fichier de données de nuage de point et un autre de données d’emprise de bâtiments. Nous utilisons la dernière version de geoflow permettant d’avoir un niveau de detail (LOD Level of Detail) allant jusqu’au LOD2.2.

      Pour la version ubuntu l’image docker de geoflow utilisé est celle de l’IGN.

      Des données 3D, et maintenant ?

      La visualisation des données générées peut se faire directement dans QGIS. Ceci est notamment possible grâce aux travaux menés sur le sujet par Oslandia depuis deux ans, qui consistent en une reprise de la dette technique embarquée, l’ajout de tests, des correctifs d’anomalies et le développement de nombreuses fonctionnalités bas niveau qui permettent aujourd’hui de disposer d’une version bien plus stable de QGIS 3D.

      Le projet CP4SC étant cloud native, il s’appuie sur Giro3D et son application de visualisation, Piero pour afficher l’ensemble des données spatiales y compris 3D : les données urbaines reconstruites peuvent donc être aussi consultées sur le web.

      Visualisation de données 3D avec QGIS Démonstration Contactez-nous !

      Le sujet vous intéresse ? Vous souhaitez mutualiser les efforts de développement sur ces sujets ? Vous voudriez incorporer ces fonctionnalités sur vos plateformes IT ? N’hésitez pas à nous contacter pour en discuter : infos+3d@oslandia.com

      france relance france 2030

      Financé par l’Union européenne – Next Generation EU dans le cadre du plan France Relance

    • sur [Témoignage Client] Pierrick Yalamas, Auvergne-Rhône-Alpes Énergie Environnement – TerriSTORY®

      Publié: 19 March 2024, 7:00am CET par Caroline Chanlon

      Pierrick Yalamas est Directeur intelligence territoriale et observatoires à Auvergne-Rhône-Alpes Énergie Environnement. Initiateur et coordinateur au niveau national du consortium TerriSTORY®, portant l’outil d’aide au pilotage de la transition écologique et énergétique du même nom, il pilote l’équipe de l’agence régionale AURA-EE qui travaille sur le projet. Il revient sur les enjeux du projet ainsi que la collaboration avec les équipes d’Oslandia qui ont travaillé sur les volets techniques et fonctionnels dès 2018.

      A quels enjeux répond ce projet ?

      En tant qu’Agence régionale, nous sommes opérateurs depuis une vingtaine d’années d’Observatoires copilotés par l’Etat et la Région. Notre mission : collecter, produire, traiter et diffuser des données sur le climat, l’énergie, les déchets, les ressources, … afin de les mettre à disposition des territoires pour les accompagner sur les enjeux écologiques.
      Avant TerriSTORY®, nous disposions de tableaux et documents mis en forme qui s’avéraient insuffisants pour aider les territoires à passer à l’action.

      Avec TerriSTORY®, nous disposons aujourd’hui d’un véritable outil d’aide à la décision qui permet de :

      • Rendre les données plus appropriables, grâce aux technologies de datavisualisation, à des personnes non initiées aux enjeux énergies / climat, notamment les élus et décideurs du territoire.
      • Repositionner la transition écologique dans des enjeux de transition territoriale plus globale grâce au croisement de données sur l’énergie avec des données sur les mobilités, les ressources, les bâtiments, … Nous proposons aujourd’hui une approche systémique.
      • Donner les clés permettant de construire une trajectoire et établir des scénarios pour mesurer les différents impacts en termes énergétique, carbone, mais aussi économique ou sur la qualité de l’air.
      • Proposer des outils de pilotage des trajectoires et permettre un pilotage coordonné, dans une logique d’articulation entre les différents territoires.
      TerriSTORY® aujourd’hui ?

      L’outil a été initié en Auvergne-Rhône-Alpes et nous avons proposé à d’autres Régions de mutualiser les développements. Il est aujourd’hui mis à disposition de tous dans 6 régions qui ont accès au module dataviz mais aussi au module « Stratégie territoriale » pour aider au pilotage de la trajectoire.

      Comment s’est passée la collaboration avec les équipes d’Oslandia ?

      La collaboration s’est très bien passée. Nous avons travaillé en mode très agile avec la contrainte d’un budget limité au départ. Nous avons instauré une relation de confiance au cours de laquelle Oslandia a initié les développements et a formé nos équipes en interne pour qu’elles s’approprient les technologies. J’ai apprécié que cela se passe en totale coopération. Oslandia nous a également fait bénéficier de son expérience pour préparer le passage en open-source qui a eu lieu début 2023.

    • sur Piero, l’application Web 3D SIG/BIM open source !

      Publié: 14 March 2024, 7:02am CET par Thomas Muguet
      Piero : une nouvelle application web 3D SIG/BIM OpenSource

      Oslandia annonce la sortie de Piero, une application opensource dédiée aux jumeaux numériques. Piero est une application web basée sur Giro3D et offrant des fonctionnalités de visualisation 3D de données géoréférencées, qu’elles viennent du monde BIM ou du monde SIG, de façon intégrée et ergonomique.

      Prête à l’emploi, Piero est disponible en démonstration à l’adresse suivante :

      [https:]]

      Des exemples de données sont pré-chargés, libres à vous de glisser-déposer vos données pour démarrer sans une seule ligne de code !

      Historique

      Giro3D est une bibliothèque logicielle permettant la visualisation et manipulation de données 2D, 2.5D et 3D cartographiques, directement dans le navigateur. Cette bibliothèque peut être intégrée dans n’importe quelle application web, ce qui la rend très versatile. On vous a notamment récemment parlé de LiDAR et de WebGL, deux technologies mises à profit dans Giro3D.

      Giro3D, en tant que bibliothèque, est dédiée aux développeurs et nécessite en contrepartie des efforts d’intégration. Afin de proposer d’adresser des cas d’utilisation plus larges, et également de montrer les fonctionnalités de Giro3D, Oslandia a développé une application complète mettant à profit les fonctionnalités de Giro3D, avec une interface utilisateur ergonomique, et proposant également des fonctionnalités avancées en terme de visualisation et d’analyse.

      Cette application, baptisée Piero, est aujourd’hui assez mature pour servir d’application Web clé en main. Tirant profit de Giro3D et du moteur 3D THREE.js pour fusionner les mondes SIG et BIM, Piero fournit une application complète reposant sur Vue.js. De la même façon que Giro3D, Piero est libre et open-source, et son code source est disponible sur la plateforme GitLab sous license MIT.

      Formats de données

      En plus des types nativement supportés par Giro3D, Piero couvre un large éventail de formats, allant du plus basique nuage de points CSV au très détaillé modèle IFC, en passant par CityJSON, GeoPackage, Shapefile, etc. Elle supporte également les webservices OGC.

      La liste complète est disponible sur la page du projet. Nous ajoutons le support de nouveaux formats en continu selon les besoins : si votre format préféré n’est pas encore supporté, n’hésitez pas à nous en faire part. Piero étant opensource et communautaire, il est également possible de contribuer pour ajouter des implémentations de formats de données.

      Fonctionnalités

      Piero va au-delà de la visualisation. De la simple identification, telle qu’on la retrouve dans QGIS, aux annotations et mesures, en passant par les plans de coupes ou la boîte de détourage, l’application fournit les outils pour exploiter facilement vos données 3D. La liste grandit au fil du temps, n’hésitez pas à faire un tour sur la page GitLab pour une information plus détaillée.

      Quelques fonctionnalités marquantes :

      • La mesure entre plans, avec une détection automatique des plans ( e.g. de mur à mur dans un bâtiment )
      • La « clipping box » permettant de découper l’intérieur d’une boîte, ou son extérieur pour mieux visualiser les éléments 3D. Très utiles pour les bâtiments.
      • L’interrogation des objets IFC avec tous leurs attributs
      • Les annotations et les geo-signets 3D

      Personnalisation

      Si la simple utilisation en glisser-déposer de données ne vous suffit pas, ou si vous avez des données situées en dehors de la France métropolitaine, vous pouvez héberger votre propre instance de Piero. Très simplement, en éditant la configuration via un simple fichier, vous pourrez modifier l’emprise et les sources de données. L’application étant statique (JavaScript et CSS), il suffira de regénérer l’application et déployer les fichiers sur un simple serveur web. En quelques lignes de commande, vous pouvez mettre à disposition votre propre Piero sans modifier une seule ligne de code source.

      Piero étant open-source et libre, vous pouvez également modifier le code source de l’application plus en profondeur si besoin ! Piero peut servir de base à des applications dédiées avec des fonctionnalités propres, ou des cas d’utilisation spécifiques.

      Plus d’information

      N’hésitez pas à nous contacter en créant un ticket sur le projet GitLab ! Par ailleurs, la gouvernance de Piero est communautaire et nous accueillons toutes les contributions ! Vous pouvez également contacter Oslandia si vous souhaitez de l’accompagnement en formation, développement, maintenance, intégration de données, ou si vous souhaitez établir un partenariat sur ces sujets : infos+3d@oslandia.com.

    • sur Un plugin QGIS pour QWC

      Publié: 12 March 2024, 5:03pm CET par Florent Fougères
      Etat des lieux

      QGIS Web Client (QWC) est un client web responsive modulaire de nouvelle génération pour QGIS Server, construit avec ReactJS et OpenLayers et qui fonctionne avec un système de service. Il permet donc de visualiser dans une application cartographique web des projets QGIS.

      Actuellement pour publier un projet QGIS il faut passer par l’interface d’administration web pour uploader le projet, ou bien le sauvegarder au bon endroit dans l’arborescence de l’instance QWC.

      L’objectif du travail qui a été réalisé est donc d’améliorer l’intégration entre QGIS et son client web en permettant de publier un projet dans une instance QWC directement depuis l’interface de QGIS. Ce développement a été financé par la Direction des Systèmes d’Information et des Usages Numériques des Agences de l’eau

      Pour atteindre cet objectif il a fallu développer deux choses.

      Premièrement un nouveau service de publication pour assurer l’interaction entre le client QGIS et son client web QWC.

      Et ensuite, un plugin QGIS pour interagir avec ce service de manière simple et intuitive.

      Côté QWC : Le service de publication

      Ce service de publication est nommé qwc-publish-service et est disponible sur notre GitLab.

      Il s’agit d’une API REST permettant une gestion des projets avec des opérations de type CRUD (Create Read Update Delete). Le service est donc constitué de toutes les routes API nécessaires à la gestion de l’arborescence (créer/supprimer et déplacer des dossiers) et également à la gestion des projets (publier/mettre à jour/supprimer des projets). Ces routes sont détaillées dans le readme du projet.

      Une option du service qwc-publish-service permet de générer automatiquement la configuration de l’application lors de chaque action. En cas d’échec de la génération, le service restaure l’état précédent (application d’un Rollback sur l’action). Il n’est par exemple pas possible de supprimer un projet qui est utilisé dans un thème ou bien de publier un projet vide.

      Côté QGIS : Le plugin QWC2 Tools

      Pour accompagner le service et rendre ces routes API utilisables de manière plus transparente nous avons développé un plugin QGIS nommé QWC2 Tools.

       Pour fonctionner, ce plugin nécessite obligatoirement que l’instance QWC soit associée au service qwc-publish-service. Si le service peut fonctionner sans le plugin, l’inverse n’est pas possible.

      Ce plugin fournit donc une interface intuitive et intégrée à QGIS. On y retrouve un explorateur dédié à QWC, dans lequel on retrouve l’arborescence des projets de l’instance.

      Cet arbre est surplombé d’un bandeau contenant toutes Les actions possibles :

      • Publier un projet
      • Mettre à jour un projet
      • Supprimer un projet ou un dossier
      • Créer un dossier
      • Rafraîchir l’arbre
      • Ouvrir tous les dossiers
      • Fermer tous les dossiers
      • Accéder à la fenêtre des paramètres de l’instance

      Certaines de ces actions sont également possibles par clic droit et double clic, directement dans l’arborescence. Pour déplacer un projet ou un dossier le drag and drop peut être utilisé.

      Toutes les actions disponibles sont visibles dans la documentation.

      Enfin ce plugin gère également la gestion de l’authentification aux instances QWC via le gestionnaire d’authentification natif de QGIS. Deux types d’authentification sont gérés, l’authentification simple avec utilisateur et mot de passe et l’authentification OIDC (OpenID Connect).

      Démonstration
    • sur [1’Tech by Oslandia] WebGL

      Publié: 7 March 2024, 7:00am CET par Caroline Chanlon

      Dans cette minute Tech, nos collaborateurs vous proposent d’expliquer une technologie, une méthodologie, un concept. Après « open source » et « LiDAR« , on a brainstormé sur GitLab pour donner notre meilleure définition de WebGL.

      Déf : WebGL est une interface de programmation graphique permettant l’affichage de scènes 2D et 3D interactives dans le navigateur. C’est le pont qui permet aux pages web d’utiliser la carte graphique des ordinateurs, ce qui est synonyme de multiplication des usages 3D !

      Par exemple, OpenLayers, librairie JavaScript, utilise WebGL pour dessiner des cartes en 2D. Three.js est une libraire javascript implémentant un moteur 3D complet: [https:]] .

      WebGL x Oslandia

      Oslandia travaille régulièrement sur des projets alliant cartographie et 3D. Giro3D est une librairie WebGL SIG ( [https:]] ) qui a été développée par nos équipes et permettant de visualiser des geodata dans son navigateur.

    • sur TerriSTORY®, un outil partenarial d’aide au pilotage de la transition des territoires

      Publié: 5 March 2024, 7:00am CET par Caroline Chanlon

      Co-construit avec les territoires et présent dans 6 régions (Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne, Corse, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Pays de la Loire), TerriSTORY® est un outil d’aide à la décision et de visualisation de données énergie-climat territoriales. TerriSTORY® est une plateforme multi thématiques avec de nombreuses fonctionnalités, qui permet d’élaborer le diagnostic du territoire, de définir la stratégie, et de suivre la trajectoire de transition.

      Origine du projet

      Le projet TerriSTORY® est né en 2017, à l’initiative d’Auvergne-Rhône-Alpes Énergie Environnement dans le cadre de ses missions : collecter, produire, traiter et diffuser des données sur le climat, l’énergie, les déchets, les ressources, … afin de les mettre à disposition des territoires pour les accompagner sur les enjeux écologiques.

      Les acteurs du projet

      Le consortium TerriSTORY®, aujourd’hui en charge de la gestion et des choix d’évolution du projet, rassemble une vingtaine d’acteurs nationaux et régionaux ayant une mission de service public ou d’intérêt général.

      Le volet technique a été assuré entièrement par Oslandia en 2018 et 2019 puis partiellement de 2020 à de 2022, dans une logique de transfert de compétences. Les équipes d’Auvergne-Rhône-Alpes Energie Environnement assurent aujourd’hui elles-même l’ensemble des développements et opérations de maintenance.

      « Nous avons réalisé un POC au départ puis avons assuré les développements avec les équipes projets pendant quelques années. En parallèle et tout au long du projet, nous avons formé deux de leurs développeurs en interne. L’objectif était de leur permettre d’être complètement autonomes, et c’est le cas aujourd’hui ! » Vincent Picavet, co-fondateur et CEO d’Oslandia.

      Les technologies mobilisées

      Côté client, le choix s’est porté vers ReactJS, accompagné d’OpenLayers et ChartJS. L’API backend a été développée en Sanic (Python). Les données sont stockées et exploitées au sein d’une base de données PostgreSQL/PostGIS.

      Une application open source

      Le code TerriSTORY® est rendu disponible sous la licence publique générale GNU Affero (ou aGPL) version 3.

      Plus d’informations
    • sur Je soutiens le logiciel libre, je suis membre de l’APRIL !

      Publié: 26 February 2024, 7:00am CET par Caroline Chanlon

      Créée en 1996, l’April est la principale association de promotion et de défense du logiciel libre dans l’espace francophone. Depuis plusieurs années maintenant et du fait de son engagement dans la communauté open source, Oslandia soutient l’April en faisant partie des entreprises adhérentes.

      Par cette adhésion, nous apportons tout notre soutien aux actions de l’association et invitons les acteurs du Libre, entreprises, associations, collectivités, … à rejoindre le mouvement et soutenir la promotion du Libre en France !

      [https:]]

    • sur [Equipe Oslandia] Augustin, développeur sénior

      Publié: 22 February 2024, 7:00am CET par Caroline Chanlon

      Chaque mois, nous avons le plaisir de vous présenter un membre de l’équipe, aujourd’hui c’est Augustin qui a répondu à nos questions ?

      Diplômé d’un double cursus ingénieur Supelec à Gif-sur-Yvette et d’un Master of Science « Advanced Computing » à Londres, Augustin commence en régie en tant que développeur Java avant de partir dans une agence web parisienne dans laquelle il découvre le front, à une époque où « JavaScript montait très fort ». C’est aussi l’occasion d’acquérir des compétences DevOps via des missions de gestion de la production, mise en production.

      En 2015, il quitte son emploi en même temps que la sortie de Firefox OS pour travailler avec une start-up spécialisée dans la personnalisation de l’OS et du roam cooking pour les opérateurs … dont l’aventure se termine prématurément avec l’abandon par Mozilla de Firefox OS … En 2016, il rejoint Oslandia, sans connaitre les SIG mais « convaincu par les choix open source » de l’entreprise.

      Augustin travaille beaucoup sur les projets Javascript pour la 3D avec WebGL et maintient deux librairies pour lequelles Oslandia est très impliqué : Py3dtiles (librairie Python) et Giro3D (librairie webGL).
      Adepte également du PostgreSQL et PostGIS, il est un soutien pour ses collègues sur les problématiques DevOps ou l’optimisation de requêtes PostGIS, un volet DevOps qu’il a également mis à contribution avec Ansible, pour l’infra Oslandia.

      Ses projets emblématiques
      • Projet avec le Shom (Service hydrographique et océanographique de la Marine) : conception de la base de données et des routines d’exploitation d’un référentiel des profondeurs sous marines (mesures batimétriques).
      • Développement d’un visualisateur 3D web pour un leader du transport en France avec des données de bâtiment, d’imagerie, des nuages de point, …
      Ses technologies de prédilection

      Ansible / Javascript / Typescript / webGL / PostGIS / univers Rust / Python

      Sa philosophie

      « Se questionner sans cesse pour produire du code pérenne, du code propre pour rendre service aux autres… et à moi-même. J’aime aussi beaucoup aider mes collègues et venir en soutien. »

      Oslandia en 1 mot

      Liberté dans le sens d‘autonomie et d’esprit d’initiative et d’action mais aussi liberté en lien avec le logiciel libre : la liberté de construire sur ce qu’on produit !

    • sur Oslandia recrute : H/F Assistant(e) administratif et comptable

      Publié: 13 February 2024, 11:31am CET par Vincent Picavet
      OSL2402A – H/F Assistant(e) administratif et comptable Oslandia

      Oslandia est une société de service en informatique spécialisée dans les logiciels de système d’information géographique opensource. SAS générant un chiffre d’affaires d’environ 2M€, Oslandia organise son activité autour de 4 types de prestations : conseil, développement, support et formation. Forte de 15 années d’existence, la société compte aujourd’hui 26 collaborateurs, dont 23 de profil ingénieurs-développeurs, répartis en télétravail sur toute la France. L’organisation interne et le modèle managérial de l’entreprise reposent à la fois sur une forte autonomie des collaborateurs et un modèle collaboratif à distance approfondi induisant une implication individuelle forte dans le projet d’entreprise. Valeurs de l’open source, excellence technique, transparence, entraide et cohésion d’équipe font partie des ingrédients forts de la culture d’entreprise.

      Oslandia dispose de plusieurs fonctions supports dont un directeur, une directrice administrative, financière et RH. Ces fonctions support sont complétées par plusieurs rôles contribuant au pilotage et à l’organisation de l’activité : responsable de production ou membres du comité RH.

      Nous recherchons

      Oslandia recherche un(e) assistant(e) administratif et comptable à temps plein basé(e) sur la région IDF, en télétravail.

      Missions confiées

      Vous serez amené.e à travailler en étroite collaboration avec la directrice administrative et financière basée sur la région Parisienne, sur les missions décrites ci-dessous. Le poste est en 100 % télétravail avec possibilité de coworking ponctuellement.

      Comptabilité
      • Banque (état de rapprochement, cession créance BPI, réglements, …) ;
      • Facturation client (établir les factures, déposer les factures sur les plateformes appropriées, relance, encaissements) ;
      • Factures/NDF (saisie des factures, vérification des ndf, préparation des OD paie et tva) ;
      • Vérifications comptables (lettrage, aide à l’élaboration de la situation semestrielles et clôture comptable annuelle) ;
      • Déclarations (DES, CMIE, préparation TVA) ;
      • Matériel (suivi du matériel Oslandia et collaborateur sur l’ERP, commandes du matériel).
      Gestion administrative du personnel
      • Paie (transmission au cabinet comptable, vérification, classement…) ;
      • Gestion admin des entrées et sorties des colloborateurs (DPAE, affiliation mutuelle et prévoyance, maj dossiers individuels, visites médicales, conformité électriques, …) ;
      • Saisie des éléments de tableau indicateurs RH (absences, salaires, données du contrat de travail …).
      Gestion des services généraux
      • Qualification et affectation des appels et mails entrants ;
      • Gestion du courrier (scan, transfert, …) ;
      • Classement des documents comptables ;
      • Gestion administrative : location de salle, achats et gestion des stocks ;
      • Organisation logistique de séminaires et événements ;
      • Relations clients et fournisseurs ;
      • Gestion administrative de l’activité formation d’Oslandia (définition du besoin, courriers, …).
      Compétences recherchées

      Au-delà de votre formation (Niveau BAC ou BAC+2 Comptabilité/Gestion/Administratif), nous serons davantage attentifs aux compétences acquises par l’expérience dans des fonctions proches ou similaires.

      • Travail à distance
      • Comptabilité
      • Administration du personnel
      • Maîtrise des logiciels bureautiques
      • Adaptabilité aux outils numériques
      Qualités humaines recherchées
      • Organisation
      • Rigueur
      • Autonomie
      • Sens du service
      • Capacité à gérer plusieurs projets en même temps
      • Réactivité et gestion des priorités
      Conditions
      • CDI en 100 % télétravail avec possibilité de coworking
      • Localisation en Île de France
      • 37h hebdomadaire, non-cadre avec accord collectif ( 1RTT / mois )
      • Temps plein, possibilité de temps partiel 80 %
      • Rémunération entre 27 et 30 K€ annuels en fonction du profil et de l’expérience
      • Poste à pourvoir rapidement
      Nous offrons

      Oslandia est une société au modèle organisationnel atypique, avec des valeurs affirmées et une cohérence forte entre son objectif de développement des outils OpenSource et son mode de fonctionnement interne.

      Nous offrons un pack de rémunération composé notamment des aspects suivants :

      • Salaire en fonction de l’expérience
      • Transparence salariale interne
      • Accord d’intéressement collectif avec répartition égalitaire
      • Mutuelle d’entreprise fortement couvrante intégrant les ayant-droits
        prise en charge à 75% par l’entreprise
      Candidater

      Effectuez votre candidature par l’intermédiaire de notre formulaire dédié. La référence de l’annonce est OSL2402A

      Nous vous demandons notamment :

      • Un CV détaillé et à jour
      • Un texte présentant votre motivation à nous rejoindre

      Nous reviendrons vers vous sous peu si votre candidature retient notre attention.

      Notre processus de recrutement est présenté sur notre page web et vous sera explicité lors des premiers entretiens. Il comporte plusieurs entretiens individuels avec différents collaborateurs de notre équipe, sur des aspects techniques ainsi que de savoir-être. À l’issue de processus, nous mettons en place un plan d’intégration personnalisé qui vous permet une arrivée la meilleure possible parmi nous.

      Nous avons hâte de vous rencontrer, alors n’hésitez pas !

    • sur ZFE.green, faciliter la logistique urbaine durable

      Publié: 13 February 2024, 7:00am CET par Caroline Chanlon

      Une loi d’août 2021 rend la mise en place obligatoire des ZFE (Zone à Faibles Émissions) dans toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants avant le 31 décembre 2024. A l’initiative du groupement d’acteurs privés et publics InTerLUD (Innovations Territoriales et Logistique Urbaine Durable),  l’application ZFE.green permet aux professionnels de disposer d’informations précises et de visualiser rapidement les contraintes de circulation des ZFE-m (-mobilité) spécifiques à chaque territoire.

      En entrant les caractéristiques de son véhicule, le type de vignette Crit’Air mais aussi la nature de son activité, le professionnel accèdera aux ZFE-m actives et en projet et identifiera très rapidement les zones à circulation autorisées ou interdites.

      L’application permet par ailleurs de visualiser son itinéraire de circulation avec les ZFE-m traversées et un itinéraire bis sans ZFE-m.

      Itinéraire de circulation :

      Itinéraire bis sans ZFE-m :

      Origine du projet

      Le projet ZFE.green s’inscrit dans le cadre d’un programme CEE – Certificat d’Economie d’Energie incitant les entreprises de certains secteurs tels que celui de l’énergie, à compenser leur impact en finançant des projets générant des économies d’énergie. InTerLUD a souhaité mettre en œuvre un outil pour faciliter la logistique urbaine durable et s’est pour cela entretenu avec les collectivités et les fédérations de professionnels (logisticiens mais aussi artisans) afin de signer une charte pour une logistique plus douce. InTerLUD souhaitant privilégier les technologies open source et open data, s’est entouré d’ALLOHOUSTON et d’Oslandia pour la mise en œuvre technique du projet.

      Les acteurs du projet
      • ALLOHOUSTON est venu en conseil pour proposer un outil sur mesure à InTerLUD : interview des utilisateurs, ateliers, conception fonctionnelle, …
      • Oslandia a apporté son expertise sur les volets cartographiques et calcul d’itinéraires.
      Les technologies mobilisées
      • ALLOHOUSTON : framework MeteorJS, front en ReactJS, OpenLayers, Mongo DB
        Oslandia : fonds de carte IGN, PG routing pour le calcul d’itinéraires, PostgreSQL

      Aurélien Debacq, Co-fondateur ALLOHOUSTON « Oslandia a apporté son expertise technique à la fois dans la conception technique de l’ensemble, dans le choix des data, des référentiels, le choix des librairies à utiliser. Oslandia travaille sur la nouvelle géoplateforme de l’IGN et c’est une voie envisagée pour une évolution future »

      Le développement technique a débuté le 1er semestre 2022 pour une utilisation effective en septembre 2022.

      La deuxième phase du programme CEE InTerLUD, co-porté par le Cerema, Logistic Low Carbon et Rozo a été lancée fin 2022 sous l’appellation CEE LUD+. ALLOHOUSTON et Oslandia poursuivent leur collaboration sur ce programme ?

      A terme, l’application ZFE.green devrait être versée en open source à la communauté.

      Plus d’infos
    • sur La qualité logicielle dans QGIS

      Publié: 9 February 2024, 7:00am CET par Julien Cabieces

      Selon la définition de la qualité logicielle qu’en donne Wikipédia

      Une appréciation globale de la qualité tient autant compte des facteurs extérieurs, directement observables par l’utilisateur, que des facteurs intérieurs, observables par les ingénieurs lors des revues de code ou des travaux de maintenance.

      J’ai fait le choix dans cet article de ne parler brièvement que des seconds. La qualité d’un logiciel et plus précisément QGIS ne se limite donc pas à ce qui est décrit ici. Il y aurait encore beaucoup à dire sur:

      • La prise en compte des retours utilisateurs,
      • le processus de rédaction de la documentation,
      • la gestion de la traduction,
      • l’interopérabilité via l’implémentation des standards,
      • l’extensibilité permise par une API toujours plus riche,
      • la réversibilité et la résilience du modèle open source…

      Ce sont des sujets qui nous tiennent à coeur, mais qui mériteraient chacun leur propre article.

      Je me concentrerai ici sur la problématique suivante : QGIS est un logiciel libre et permet à quiconque doté des compétences nécessaires de modifier le logiciel. Mais comment s’assurer alors que les multiples propositions de modifications du logiciel contribuent bien à son amélioration et ne portent pas préjudice à sa maintenance future?

      L’auto-discipline

      Les développeurs contribuant au code de QGIS n’appartiennent pas tous à la même organisation. Ils ne vivent pas tous dans le même pays, n’ont pas forcément la même culture et ne partagent pas forcément les mêmes intérêts ou ambitions pour le logiciel. Ils partagent cependant la conscience de modifier un bien commun et l’envie d’en prendre soin.

      Cette conscience transcende la conscience professionnelle, le développeur n’a pas seulement une responsabilité vis à vis de son employeur, mais aussi envers l’ensemble de la communauté d’utilisateurs et de contributeurs du logiciel.

      Cette auto-discipline est le fondement de la qualité des contributions d’un logiciel comme QGIS.

      Cependant, l’erreur est humaine et il est indispensable de procéder à des vérifications lors de chaque proposition de modification.

      Les vérifications automatiques

      À chaque proposition de modification (appelées Pull Request ou Merge Request ), la plateforme GitHub de QGIS lance automatiquement un ensemble de vérifications automatiques.


      Exemple de proposition de modification


      Résultat des vérifications automatiques sur une proposition de modification

      La première de ces vérifications est de construire QGIS sur les différents systèmes sur lesquels il est distribué (Linux, Windows, MacOS) en intégrant la modification proposée. Il est inconcevable d’intégrer une modification qui empêcherait de construire l’application sur l’un de ces systèmes.

      Les tests

      La première problématique posée par une proposition de modification est la suivante « Comment être sur que ce qui va être introduit ne casse pas ce qui existe déjà ? ».

      Pour valider cette assertion, on s’appuie sur des tests automatiques. Il s’agit d’un ensemble de micro-programmes que l’on nomme tests, dont le seul but est de valider qu’une partie de l’application se comporte comme attendue. Par exemple, il existe un test qui valide que lorsque l’utilisateur ajoute une entrée dans une couche de donnée, alors cette entrée est ensuite bien présente dans la couche de donnée. Si une modification venait à casser ce comportement, alors le test échouerait et la proposition serait refusée (ou plus vraisemblablement corrigée).

      Cela permet notamment d’éviter les régressions (on les appelle très souvent tests de non régression) et aussi de qualifier le comportement attendu.

      Il y a approximativement 1,3 Millions de lignes de code pour l’application QGIS et 420K de lignes de codes de tests, soit un rapport de 1 à 3. La présence de tests est obligatoire pour l’ajout de fonctionnalité, par conséquent la quantité de code tests augmente avec la quantité de code applicatif.

       

      En bleu le nombre de lignes de code dans QGIS, en rouge le nombre de lignes de tests

      On compte à l’heure actuelle dans QGIS plus de 900 groupes de tests automatiques qui s’exécutent pour la plupart en moins de 2 secondes, pour un temps d’exécution total d’environ 30 minutes.

      On constate par ailleurs que certaines parties du code de QGIS – les plus récentes – sont mieux couvertes par les tests que d’autres plus anciennes. Les développeurs s’efforcent au fur et à mesure d’améliorer cette situation pour résorber la dette technique.

      Les vérifications de forme

      De manière analogue à l’utilisation d’un correcteur orthographique lors de la rédaction d’un document, on procède à un ensemble de vérifications de forme sur le code source. On vérifie par exemple que la proposition de modification ne contient pas de mots mal orthographiés ni de mots « bannis », que la documentation de l’API a bien été rédigée ou encore que le code modifié respecte certaines règles de forme du langage de programmation.

      Nous avons eu l’occasion récémment d’ajouter une vérification basé sur l’outil clang-tidy. Ce dernier s’appui sur le compilateur Clang. Il est capable de détecter des erreurs de programmation en procédent à une analyse statique du code.

      Clang-tidy est par exemple capable de détecter les « narrowing conversions ».

      Exemple de détection de « narrowing conversions »

      Dans l’exemple ci-dessus, Clang-tidy détecte qu’il y a eu « narrowing conversion » et que la valeur du port utilisé dans la configuration du proxy réseau « peut » être altérée. En l’occurence, ce problème a bien été reporté sur la plateforme d’anomalies de QGIS et a dû être corrigé.

      A l’époque, clang-tidy n’était pas en place. Son utilisation aurait permis d’éviter cette anomalie et toutes les étapes qui ont menées à sa correction (description exhaustive de l’anomalie, multiples échanges pour permettre sa reproduction, investigation, correction, revue de la modification), soit une quantité conséquente de temps humain qui aurait ainsi pu être évité.

      La revue par les pairs

      Une proposition de modification qui validerait l’ensemble des vérifications automatiques décrites ci-dessus ne serait pas forcément intégrée dans le code de QGIS de façon automatique. De fait, son code est peut-etre mal conçu ou la modification mal pensée. La pertinence de la fonctionnalité est peut être douteuse, ou fait doublon avec une autre. L’intégration de la modification entrainerait donc potentiellement un fardeau pour les personnes responsables de la maintenance corrective ou évolutive du logicielle.

      Il est donc indispensable d’inclure une revue humaine dans le processus d’acceptation d’une modification.

      Il s’agit plus d’une relecture de fond de la proposition que de forme. Pour ces dernières, on priviligie les vérifications automatiques décrites précédemment en vue d’alléger le processus de revue.

      Par conséquent, la relecture humaine prends du temps, et cet effort est grandissant avec la quantité de modifications proposées dans le code de QGIS. La question de son financement se pose, et des discussions sont en cours. L’association QGIS.org dédie notamment une partie conséquente de son budget pour financer les revues de code.

      Plus de 100 propositions de modification ont été revues et intégrées sur le mois de décembre 2023. Plus de 30 personnes différentes ont contribué. Plus de 2000 fichiers ont été modifiés.

      Par conséquent l’attente d’une relecture peut parfois être longue. C’est aussi souvent le moment où s’exprime les désaccords. C’est donc une phase qui peut s’avérer frustrante pour les contributeurs, mais c’est un moment important et riche de la vie communautaire d’un projet libre.

      A suivre !

      En tant que développeur cœur QGIS, et en tant que société pure player OpenSource, nous pensons qu’il est fondamental de nous impliquer dans chacune des étapes du processus de contribution.

      Nous nous investissons dans le processus de relecture, l’amélioration des vérifications automatiques, et dans le processus qualité de QGIS de façon générale. Et nous continuerons à nous investir dans ces problématiques afin de contribuer à faire de QGIS un logiciel pérenne et stable.

      Si vous souhaitez contribuer ou simplement en savoir plus sur QGIS, n’hésitez pas à nous contacter à infos+qgis@oslandia.com et consulter notre proposition de support à QGIS.

    • sur [1’Tech by Oslandia] LiDAR

      Publié: 7 February 2024, 7:00am CET par Caroline Chanlon

      Dans cette minute Tech, nos collaborateurs vous proposent d’expliquer une technologie, une méthodologie, un concept. Après « open source« , on a brainstormé sur GitLab pour donner notre meilleure définition du LiDAR (Light Detection And Ranging).

      Déf : Un LiDAR est un capteur permettant grâce à un laser d’extraire des informations géophysiques de l’environnement, notamment des coordonnées X, Y, Z, et une intensité lumineuse. On dispose en sortie d’un nuage de points 3D que l’on peut exploiter pour la visualisation ou de nombreux autres usages.
      L’IGN, via le programme LiDAR HD, met à disposition une cartographie 3D de l’intégralité du sol et du sursol de la France en données LIDAR.

      LiDAR x Oslandia

      Nous avons utilisé la technologie LiDAR sur plusieurs projets et notamment dans Giro3D qui dispose d’une visualisation de LiDAR avec un pre-processing via py3dtiles, un module Python développé pour les formats 3DTiles.

      Nos équipes ont également travaillé sur des projets liés à la reconstruction de bâtiments à partir de LiDAR : par exemple dans Giro3D via notre plugin QGIS CityBuilder visualisable dans QGIS 3D.

    • sur Rencontres QGIS-fr – Grenoble 27 & 28 mars 2024

      Publié: 6 February 2024, 12:02pm CET par Caroline Chanlon

      Oslandia sera présent aux prochaines rencontres des utilisateurs francophones de QGIS qui auront lieu les 27 et 28 mars 2024 à Grenoble. A cette occasion et dans le cadre de l’appel à conférences et ateliers, vous pourrez nous retrouvez sur plusieurs sujets ?

      Nouveautés QGIS 3D par Jean Felder et Benoit De Mezzo

      QGIS intègre un visualiseur 3D prenant en charge une variété de formats de données 2D et 3D. Cet atelier vous présentera les fonctionnalités bases (vues, caméra, chargement de données) ainsi que des avancées. Vous y découvrirez la manipulation des données 3D : chargement, configuration des vues et caméra ainsi que le chargement de données tels que les modèle numérique de terrain, les tuiles 3D (3dtiles), les nuages de points et PostGIS 3D. Vous pourrez exploiter des outils comme la boundingbox ou l’élévation de profils et des méthodes d’analyse adaptées à cet environnement tridimensionnel.

      Créer et publier un joli projet sur QWC par Gwendoline Andres et Florent Fougeres

      Durant cet atelier vous découvrirez comment publier une jolie carte web sur QWC à partir de votre projet QGIS. Vous verrez ce qu’il est possible de réaliser au niveau visuel (sur la carte), comment mettre en valeur ses attributs et le paramétrage de l’impression de cartes.
      Ensuite nous aborderons la publication de vos projets QGIS depuis l’interface d’administration de QWC. Pour finir, nous découvrirons le nouveau plugin QGIS pour publier confortablement depuis QGIS.

      Cartographie avancée avec QGIS par Julien Cabièces et Jacky Volpes

      Après un bref rappel sur les concepts de base de la réalisation de symbologie dans QGIS, cet atelier vous propose d’explorer les fonctionnalités de symbologies avancées sur des données vectorielles ou images. Nous aborderons entre autres : le rendu par catégorie ou via un ensemble de règles, les masques sélectifs, l’utilisation du générateur de géométrie, comment intégrer la dimension temporelle dans vos cartes. Enfin, nous présenterons quelques notions à connaître pour réussir l’intégration de ces cartes dans vos mises en pages et rapport.

      Initiation au déploiement rationalisé de QGIS avec PowerShell et QDT par Julien Moura et Florent Fougeres

      Automatisez vos installations de QGIS avec PowerShell et rationalisez le déploiement des profils QGIS plus efficacement avec QGIS Deployment Toolbelt (QDT). Apprenez à : 1) installer, désinstaller et mettre à jour QGIS en mode silencieux, 2) rationaliser, stocker et versionner vos profils QGIS avec un fichier profile.json et Git, 3) concevoir un scénario de déploiement pour automatiser le déploiement des profils avec QDT.  Bref une bonne occasion de mettre le pied à l’étrier pour optimiser votre flux de travail d’administrateur/ice QGIS !

      Collecter vos données sur le terrain avec QField par Loïc Bartoletti

      QField permet une intégration transparente avec QGIS, propose des fonctionnalités essentielles pour capturer, éditer et synchroniser aisément des données géographiques en temps réel sur vos appareils mobiles. L’atelier explorera comment importer des couches cartographiques de QGIS vers QField, ainsi que les méthodes de travail hors ligne et synchronisé sur les données collectées. Vous découvrirez comment QField optimise la saisie précise des données terrain, améliorant ainsi la productivité et la qualité des données recueillies. Cette présentation conjointe entre Oslandia, promoteur QField France et OpenGIS, développeur suisse de QField, sera l’occasion de partager astuces et bonnes pratiques ainsi que des retours d’expérience pour optimiser l’utilisation de QField dans votre SIG.

      Les conférences de nos clients
      • Notre client, Les Agences de l’eau, animera un atelier sur le sujet : Un plugin QGIS et un service de publication pour QGIS Web Client (QWC)
      • Orange animera une conférence sur QGIS Server : composant principal du SIG d’Orange
      Oslandia x QGIS

      Oslandia est Mécène Or des Rencontres utilisateurs QGIS-fr 2024.
      Au fil des projets réalisés et des expériences, Oslandia a acquis un statut d’acteur majeur français sur QGIS. Depuis 2011, Oslandia est éditeur open source QGIS et contribue activement à la communauté.

      Plus d’infos

      RDV les 27 et 28 mars à Grenoble !

       

    • sur Contractions hiérarchiques pour le routing

      Publié: 31 January 2024, 7:00am CET par Raphaël Delhome

      Avec le temps, Oslandia a pu appliquer son expertise SIG de nombreuses fois dans le domaine des transports, et plus particulièrement, celui des calculs d’itinéraires. Si le développement logiciel et les bases de données sont nos portes d’entrée naturelles dans la thématique, nous ne perdons pas de vue les questions algorithmiques !

      Ainsi, nous nous intéressons depuis peu à l’algorithme-roi dans la discipline, permettant d’atteindre des performances en temps de calcul parmi les plus intéressantes : les Contractions Hiérarchiques.

      Les Contractions Hiérarchiques, qu’est-ce que c’est ?

      L’algorithme des Contractions Hiérarchiques repose sur une phase de pré-traitement permettant d’accélérer drastiquement les requêtes de plus court chemin.

      Les caractéristiques principales de cet algorithme sont les suivantes :

      • Des arcs virtuels, dits « raccourcis », sont définis pour compacter l’information contenue dans le graphe. Les noeuds court-circuités par ces raccourcis sont dits « contractés ».
      • Les noeuds sont classés par ordre d’importance pendant le pré-traitement, de telle façon que les noeuds les plus hauts dans la hiérarchie seront les plus susceptibles d’être empruntés par les meilleurs chemins (typiquement, des grands carrefours urbains ou des sections autoroutières fréquentées), et les moins susceptibles d’être contractés.
      Séquences de noeuds et besoin de raccourcis

      Mécanisme de création de raccourcis : on contracte un noeud intermédiaire « u » uniquement s’il est plus bas que la source « s » et la destination « d » dans la hiérarchie « l », et s’il n’existe pas de meilleur chemin alternatif « P » (cas (c) et (g)).

      • La recherche de plus court chemin exploite la hiérarchie des noeuds et les raccourcis définis pendant le pré-traitement, et se découpe en deux composantes : une recherche en avant à partir de la source, et une recherche à rebours à partir de la destination. Ces deux composantes convergent au plus haut niveau dans la hiérarchie des noeuds.
      Chemins et hiérarchie

      Type de chemin mis en valeur par la procédure des contractions hiérarchiques, entre une source « s » et une destination « d »

      Est-ce utilisable dans une base de données PostgreSQL ?

      Il existe des implémentations des Contractions Hiérarchiques dans plusieurs projets Open Source. Citons par exemple RoutingKit, un projet initié par l’équipe de recherche à l’origine des Contractions Hiérarchiques, ou encore le projet OSRM.

      Côté PostgreSQL, le moyen le plus rapide pour bénéficier des algorithmes de routing est l’extension pgRouting. Malheureusement, cette extension n’inclut aujourd’hui pas les Contractions Hiérarchiques.

      PgRouting propose toutefois des algorithmes de contraction plus légers, qui permettent de gérer les impasses ainsi que les corridors (enchaînement de tronçons consécutifs sans carrefour).

      Graphe exemple pour les contractions dans PGRouting

      Dans cet exemple tiré de la documentation de pgRouting, le noeud 1 sera par exemple contracté en temps qu’impasse, et le noeud 8 en temps que corridor.

      Pour l’illustration, un test grandeur nature sur les données de la BDCarto pour la France métropolitaine peut être effectué. Le graphe de départ contient environ 1.12M noeuds et 1.65M arcs. Après application de ces deux types de contraction, le graphe résultat comporte environ 0.86M noeuds et 1.48M arcs, soit des réductions de respectivement 22.9 % et 10.2 %.

      Exemples de contraction sur la BDTopo

      Exemples de résultat des contractions sur la BD Carto, en rouge le réseau avant traitement et en noir après

      Les gains de temps de calcul à attendre sont donc limités avec un algorithme de type Dijkstra, au maximum de l’ordre de 30 %. Les contractions hiérarchiques, elles, permettent des améliorations bien plus importantes, et constituent donc une contribution de choix dans pgRouting.

      Oslandia, Open source et Contractions Hiérarchiques

      Comme évoqué dans un précédent article, Oslandia consacre des jours de développement aux projets Open Source de l’écosystème SIG. pgRouting entre pleinement dans ce cadre, et l’intégration des Contractions Hiérarchiques dans cette extension PostgreSQL nous apparaît comme un challenge particulièrement attrayant !

      Si vous êtes intéressés par le sujet, et que vous souhaitez nous accompagner dans cette aventure, n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse [info@oslandia.com] !

    • sur BIM World les 3 et 4 avril 2024

      Publié: 29 January 2024, 12:00pm CET par Caroline Chanlon

      Oslandia vous donne RDV au BIM World les 3 et 4 avril 2024 à Paris Expo, Porte de Versailles sur le Hub open source Systematic.

      Ce salon, dédié à la construction numérique et digital building, est l’occasion pour Oslandia de présenter des projets et des compétences des équipes dans ce domaine.

      A noter qu’en 2023, Oslandia avait remporté les Trophées des Jumeaux Numériques pour le projet Giros360 réalisé avec EGIS pour le Grand Port Maritime de Bordeaux.

      Ces Trophées, décernés par un jury d’experts, valorisent les développements remarquables dans les secteurs de la construction, de l’immobilier et de l’aménagement urbain.

    • sur Corpo Oslandia – 24 & 25 janvier 2024

      Publié: 25 January 2024, 12:08pm CET par Caroline Chanlon

      Oslandia se veut une structure atypique, avec des valeurs affirmées basées sur l’autonomie, la confiance et l’ouverture. Des valeurs que nous retrouvons dans notre organisation : nous avons depuis la création de l’entreprise, misé sur un fonctionnement en télétravail avec des collaborateurs répartis dans la France entière.

      Un fonctionnement qui permet à toutes et tous une organisation libre des missions et de la journée de travail ! Mais nous avons aussi grand plaisir à nous retrouver, c’est le cas pendant 2 jours à Lyon pour notre Corpo d’hiver les 24 et 25 janvier 2024.

      Ces journées sont l’occasion de partager des moments privilégiés et d’échanger sur des sujets de fonds. Pendant ces deux jours à Lyon, on a plus spécialement abordé la mise en place de Superset chez Oslandia et la définition d’indicateurs.

    • sur [Equipe Oslandia] Vincent, développeur Full-Stack SIG

      Publié: 23 January 2024, 7:30am CET par Caroline Chanlon

      Chaque mois, nous avons le plaisir de vous présenter un membre de l’équipe, aujourd’hui c’est Vincent qui a répondu à nos questions ?

      Etudiant en licence Géographie et Aménagement, Vincent découvre les SIG et décide que la tech fera partie de sa vie professionnelle ? Avec un master pro Système d’Information Géographique et Analyse des Territoires en poche, il enchaîne les expériences avec une préférence pour les missions orientées écologie et développement durable.

      Depuis mai 2022, Vincent est développeur SIG back-end et front-end chez Oslandia. Formateur QGIS, conseil et support, il contribue également à la communauté open source, comme tout récemment avec la traduction française de la documentation PostGIS ?

      [Chez Oslandia, 10% du temps de travail est consacré à la contribution open source]

       

      Ses projets emblématiques

      Giros 360, un projet développé en partenariat avec Egis et récompensé au BIM World. Le projet : produire des jumeaux numériques pour le développement durable de l’estuaire de la Gironde. Un projet très technique qui a été étendu au Canada sur le fleuve Saint Laurent.

      Transitec, un observatoire de la mobilité sur 3 villes indiennes (Kochi, Ahmedabad, Nagpur). Le projet : développer une plateforme WebSIG alliant cartographie et data visualisation (base de données spatiales, une API REST Python, un front-end avec React, OpenLayers, Chart.JS). Un projet versé en open source qui devrait très prochainement équiper la ville de Rabat au Maroc.

      Ses technologies de prédilection

      « Aucune et toutes ! j’aime toucher à tout ! bases de données, API et frontend ? »

      Sa philosophie

      « Apprendre en permanence, faire de la veille pour pouvoir maitriser toute la chaîne des SIG, un domaine en perpétuel mouvement ! »

      Oslandia en 1 mot

      Confiance !

    • sur [En image] Giros 360 : un jumeau numérique pour la Garonne

      Publié: 18 January 2024, 7:30am CET par Caroline Chanlon

      Oslandia a collaboré avec EGIS dans le cadre du développement de l’application GIROS 360 pour le Grand Port Maritime de Bordeaux : un outil cartographique d’aide à la décision pour la préservation et l’exploitation de l’estuaire de la Garonne.

      Les équipes d’Oslandia sont fières d’avoir participé à ce projet collaboratif, open source, permettant d’accélérer la résilience des acteurs du territoire face aux défis climatiques.

      Un exemple de notre capacité à intégrer des problématique scientifiques complexes au sein de projets IT ?

      Plus d’informations Le projet Giros360 en 1 image :

    • sur Meilleurs vœux 2024 !

      Publié: 15 January 2024, 10:35am CET par Caroline Chanlon

      ? Oslandia vous présente ses vœux pour 2024, une année qui verra le 15ème anniversaire de l’entreprise. Nous prévoyons un évènement dédié en fin d’année et espérons que vous serez nombreux à nous y rejoindre.

      ? Stay tuned !

      ? Au moment de passer ce cap, nous sommes plus que jamais impliqués et moteurs dans la production de code géomatique open source de qualité industrielle. Notre objectif principal reste de fournir aux utilisateurs les meilleures solutions à leurs besoins tout en garantissant leur souveraineté numérique.

      Parmi d’autres réalisations et évènements marquants, cette volonté s’est traduite en 2023 par :

      Ces actions menées au sein des communautés open source sont rendues possibles grâce à nos clients qui les financent directement et indirectement, ainsi que par notre programme volontariste d’investissement. Nous sommes fiers d’apporter ces contributions significatives au bien commun !

      Nous espérons que nous aurons l’opportunité de travailler ensemble durant cette année qui s’amorce, et vous souhaitons de nouveau au nom de toute l’équipe, une bonne année 2024 !

      Vincent Picavet et l’équipe Oslandia

    • sur [1’Tech by Oslandia] open source

      Publié: 15 January 2024, 7:30am CET par Caroline Chanlon

      Dans cette minute Tech, nos collaborateurs vous proposent d’expliquer une technologie, une méthodologie, un concept. Pour commencer cette série et car il pouvait difficilement en être autrement, on a brainstormé sur GitLab pour donner notre meilleure définition de l’open source.

      Notre définition de l’open source

      open source, dans le sens équivalent à logiciel libre, désigne un logiciel ou un composant logiciel dont le code source est mis à disposition, et peut être modifié et redistribué librement. La notion de logiciel libre inclut en supplément des éléments de gouvernance sur les projets.

      L’open source chez Oslandia

      « OS » dans « Oslandia » c’est « Open Source » ! L’open source est au cœur de la culture Oslandia, aujourd’hui éditeur du SIG open source QGIS notamment. Oslandia est un « pure player » open source qui intègre, édite, maintient et développe des composants logiciels FOSS4G (Free Software for Geomatics), en collaboration forte avec la communauté de développeurs et d’utilisateurs.

    • sur Oslandia rejoint la Fédération des Pros d’OSM

      Publié: 20 December 2023, 7:00am CET par Caroline Chanlon

      En octobre 2023, Oslandia est devenu membre de la Fédération des Pros d’OSM, la fédération représentant les intérêts des entreprises françaises proposant des prestations liées à OpenStreetMap. [https://fposm.fr/\]

      Utilisateurs des données OSM depuis 15 ans, les équipes d’Oslandia disposent aujourd’hui d’une connaissance approfondie des données et du modèle et contribuent sur certains outils de la stack (e.g. PostGIS)

      Des clients d’Oslandia, comme Orange par exemple, déploient aujourd’hui des projets avec les fonds de carte OSM.

      « Grâce au support de nos clients, nous allons continuer à investir dans les outils OSM, notamment pour la maintenance et l’évolution » Vincent Picavet, Co-Founder et CEO Oslandia

    • sur Un plugin DuckDB dans QGIS !

      Publié: 16 November 2023, 2:33pm CET par Florent Fougères
      DuckDB c’est quoi ?

      DuckDB est un système de base de données relationnel et open source (sous licence MIT). Les bases DuckDB sont portables (à l’instar de SQLite ou GeoPackage par exemple) ce qui rend leur utilisation assez simple : pas besoin d’installation « lourde », il faut seulement installer une bibliothèque dans votre langage préféré (Python, Rust, R, C++). Une CLI est également disponible.

      Enfin, pour terminer cette brève introduction de la solution, il faut noter que DuckDB a la particularité d’utiliser un système de traitement par colonne (et non par ligne comme dans les SGBD classiques) ce qui diminue les temps de calcul sur certaines opérations. Un autre des atouts de cette solution est d’être capable de lire et convertir des données au format Parquet ou GeoParquet.

      Les fonctions spatiales

      DuckDB possède une extension pour utiliser des données spatiales qui n’est pas activée par défaut. L’inconvénient de cette extension spatiale est que pour le moment, elle ne gère pas les systèmes de projection. Pour la plupart, ces fonctions spatiales sont issues de la librairie GEOS. On y trouve toutes les fonctions spatiales classiques et le support de beaucoup de formats de données spatiales comme le Shapefile, GeoJSON ou KML par exemple.

      Grâce à un financement de l‘IFREMER, nous avons développé un plugin QGIS qui permet d’afficher des données spatiales contenues dans une base DuckDB.

      Fonctionnalités de QDuckDB

      À l’heure ou DuckDB fait beaucoup parler de lui sur les différents réseaux, il est important qu’un logiciel SIG open source aussi important que QGIS soit en capacité de lire des données géographiques provenant de cette source.

      Arrivés au terme de la première phase de développement de QDuckDB, nous sommes fiers d’annoncer la disponibilité de QDuckDB qui permet de charger dans QGIS une couche de données géographiques issue d’une base DuckDB.

      Les principaux développements réalisés dans QDuckDB sont donc :

      • Ajout d’un provider (ou fournisseur) de données permettant de lire une base de données DuckDB
      • Création d’une interface utilisateur pour utiliser le provider
      • Création d’un package pour Windows qui permet d’inclure les dépendances de DuckDB dans le plugin
      Démonstration Vidéo

       

      Sous le capot Un fournisseur de données spécifiques intégré dans QGIS

      Pour ajouter le support d’une nouvelle source de données dans QGIS il faut créer un nouveau provider (fournisseur).

      Par défaut, le cœur de QGIS comporte un certain nombre de providers, comme PostgreSQL ou GeoPackage par exemple, tandis que d’autres peuvent être implémentés dans des plugins. Un provider dans le contexte QGIS est l’implémentation des interfaces définissant un fournisseur de données, interfaces qui permettront à QGIS d’obtenir les informations nécessaires pour constituer un layer (colonnes, geometry, structure, métadonnées, projection, clé primaire etc). La création du provider est donc de loin la partie la plus importante et volumineuse du projet.

      Nous avons décidé d’implémenter ce nouveau provider via un plugin QGIS (et non dans le cœur). Tout d’abord parce que la technologie DuckDB est nouvelle et évolue encore rapidement et aussi parce que dans un premier temps, il est plus facile de maintenir un plugin qu’un développement cœur. Il s’agit donc d’un bon moyen de tester la connexion entre QGIS et DuckDB, avant d’envisager un portage vers le cœur.

      À venir

      Le provider ne permet pas encore d’éditer les données, il fonctionne en « read only » et seulement sur des tables contenant un seul type de géométrie (Point, Ligne ou Polygon). En fonction des financements disponibles, nous imaginons entre autres les améliorations suivantes :

      • Modification d’une couche (modifier les données, ajouter/supprimer des colonnes, créer/supprimer des entités, etc)
      • Import d’une couche spatiale depuis QGIS directement dans une base DuckDB
      • Meilleure intégration de DuckDB dans QGIS
      • Prise en compte des tables avec plusieurs types de géométrie

      Pour toute demande d’évolution, n’hésitez pas à nous contacter : contact@oslandia.com

      Liens importants
    • sur SFCGAL 1.5.0 est arrivé !

      Publié: 6 November 2023, 9:00am CET par Loïc Bartoletti

      SFCGAL est une bibliothèque C++ qui enveloppe CGAL, dans le but de prendre en charge les normes ISO 19107:2013 et OGC Simple Features Access 1.2 pour les opérations en 3D et de 2D avancées.
      Elle fournit des types de géométries et des opérations conformes aux normes, accessibles via ses interfaces en C ou en C++.

      Elle est utilisée aujourd’hui dans un large éventail d’applications, y compris au sein de PostGIS pour des opérations en 2D avancées et 3D, dans GDAL, ainsi que dans certaines bibliothèques de calculs complexes.
      Avec la sortie de SFCGAL 1.5.0, nous continuons d’étendre ses fonctionnalités et de proposer de nouvelles possibilités aux développeurs.

      Algorithmes de visibilité

      SFCGAL 1.5.0 intègre deux nouveaux algorithmes de visibilité issus de la bibliothèque CGAL.

      Ces algorithmes améliorent la capacité d’analyser la visibilité entre des objets géométriques, ce qui est essentiel dans un large éventail d’applications, de la planification urbaine à la robotique.

      Ces algorithmes permettent de déterminer les zones visibles depuis un point ou depuis une arête, comme l’illustre l’exemple ci-après.

      Visibilité depuis un point, dans un quartier dense : on part d’un polygone arbitraire (en rouge) dans le voisinage du point, auquel on retranche le bâti. Et on obtient un polygone des zones visibles.

      Nouvelles variantes de partitionnement

      Cette version apporte des améliorations significatives dans les algorithmes de partitionnement de polygones.

      SFCGAL possède déjà plusieurs algorithmes de triangulation pouvant partitionner un polygone. Nous venons d’ajouter 4 nouveaux algorithmes, répondant ainsi aux besoins de diverses applications géospatiales et de conception.

      partitions dans SFCGAL

      En haut à gauche, Y Monotone Partition ; en haut à droite, Approximal Convex Partition ; en bas à gauche, Greene Approximal Convex Partition ; en bas à droite : Optimal Convex Partition

      Extrusion de squelette droit

      L’une des fonctionnalités les plus attendues dans SFCGAL 1.5.0 est la possibilité de générer des « fausses » toitures en extrudant le squelette d’un polygone (straight skeleton).

      Des méthodes de conversion de la 2D vers la 3D (les fameux bâtiments !) existaient auparavant. Cependant, la qualité et l’efficacité de l’algorithme fourni par CGAL permet d’atteindre une solution significativement plus performante pour ce cas d’usage, en garantissant une conception de toit précise et fonctionnelle.

      Extrusion de toits dans QGIS 3D

      Cela ouvre la voie à une généralisation du LoD2 pour la tâche de reconstruction de bâtiments. Une représentation architecturale détaillée reste essentielle pour la visualisation, la simulation et la planification urbaine, en cette période où les jumeaux numériques 3D s’intéressent de plus en plus à la ville !

      Support du WKB et EWKB

      Nous avons également ajouté à SFCGAL 1.5.0 des fonctionnalités de lecture et d’écriture des formats binaires WKB et EWKB, pour offrir une plus grande interopérabilité avec d’autres systèmes et formats géospatiaux.

      Cette mise à jour renforce la facilité d’intégration de SFCGAL dans des workflows existants. Elle démontre notre engagement continu à améliorer SFCGAL pour répondre aux besoins diversifiés de nos utilisateurs.

      Résolution des problèmes de déploiement

      SFCGAL est un logiciel complexe, reposant sur des outils tout aussi complexes. Dans ce contexte, les problèmes de compilation, d’intégration et de packaging représentent un écueil notable (dont la bibliothèque a pu être victime par le passé !).

      Nous avons travaillé dur pour apporter des solutions à ces problèmes. Des processus de test rigoureux ont ainsi été mis en place sur les différentes plateformes majeures (Linux Debian/Ubuntu, BSD, Windows, MacOS) pour garantir que SFCGAL fonctionne de manière fiable et cohérente (oui, nous pensons à vous, les erreurs de flottants…).

      De plus, nous sommes engagés dans le développement d’une intégration à vcpkg, une solution de gestion de paquets C++ multiplateforme. Cette intégration facilitera davantage l’installation et l’utilisation de SFCGAL dans divers environnements.

      L’écosystème autour de SFCGAL

      Cette version représente l’avancée la plus importante de SFCGAL depuis des années, autant en diffuser les nouveautés !

      Notre objectif est de rendre SFCGAL accessible et fonctionnel pour un large éventail d’utilisateurs, quels que soient leurs besoins et leurs plates-formes. Trois possibilités additionnelles existent pour qui voudra tester ces nouveautés :

      • Les fonctionnalités présentées ici devraient être disponibles dans la prochaine version de PostGIS.
      • La bibliothèque est accompagnée par le binding Python pySFCGAL, qui inclut d’ores-et-déjà ces évolutions.
      • En outre, nous sommes heureux de vous informer que nous allons travailler sur un plugin QGIS pour faciliter leur intégration dans ce puissant système d’information géographique.

      Restez à l’écoute pour davantage de mises à jour sur SFCGAL. Nous travaillons déjà sur l’intégration de nouveaux algorithmes !

      Si vous souhaitez en discuter avec nous, ou si vous avez des cas d’usage qui pourraient bénéficier de ces nouveautés, contactez-nous à : info@oslandia.com !

    • sur Sortie de QField 3.0, la solution terrain basée sur QGIS

      Publié: 30 October 2023, 12:45pm CET par Vincent Picavet

      Nous sommes très heureux et enthousiastes à Oslandia de relayer l’annonce de sortie de QField 3.0, la nouvelle version majeure de l’application mobile de SIG basée sur QGIS.

      Oslandia est partenaire stratégique de OPENGIS.ch, la société au cœur du développement de QField et de la solution SaaS associée QFieldCloud. Nous nous joignons à OPENGIS.ch pour vous annoncer les nouvelles fonctionnalités de QField 3.0.

      Téléchargez QField 3.0 sans attendre !QField 3.0 screenshots

       

      Dotée de nombreuses nouvelles fonctionnalités et développée avec la dernière génération du framework multiplateforme Qt, ce nouveau chapitre marque une étape importante pour la plus performante des solutions OpenSource de SIG terrain.

      Les nouveautés

      La liste de projets récents a été repensée, avec des aperçus des projets en cours. Au delà de cette améliorations de l’interface utilisateur, de nombreuses autres modifications et harmonisations d’interface ont été apportées. Thème sombre rafraîchi, meilleure finition de l’interface, QField n’a jamais été aussi ergonomique et agréable visuellement.

      La barre de recherche supérieure permet désormais aux utilisateurs de rechercher des éléments dans les attributs de la couche active. Il est également possible de spécifier l’attribut concerné. La nouvelle fonctionnalité peut être déclenchée en tapant le préfixe « f » dans la barre de recherche suivi d’une chaîne ou d’un nombre pour obtenir une liste d’éléments correspondants. Une nouvelle liste de fonctionnalités apparaît alors avec tous les outils disponibles dans la barre de recherche.

      La fonctionnalité de tracking a également été améliorée. Un nouveau paramètre de correction d’erreur a été ajouté. Lorsqu’il est activé, il indique de ne pas ajouter de nouveau sommet si la distance avec le sommet précédent est supérieure à une valeur donnée. Cela évite les « pics » d’erreur de localisation pendant un enregistrement.

      QField est désormais également capable de reprendre une session de tracking après avoir été arrêté. Le tracking réutilisera alors la dernière entité enregistrée, permettant de poursuivre des sessions interrompues par une perte de batterie ou une pause momentanée sur une ligne ou géométrie polygonale.

      Pour les formulaires, QField prend désormais en charge les widgets de texte, un nouveau type en lecture seule introduit dans QGIS 3.30, qui permet aux utilisateurs de créer des étiquettes textuelles basées sur des expressions. De plus, les widgets de formulaire pour les relations permettent maintenant de zoomer vers les entités enfants/parent au sein du formulaire lui-même.

      Pour améliorer le travail de saisie sur le terrain, QField permet désormais d’activer et de désactiver le snapping grâce à un nouveau bouton situé en haut de la carte lors du mode de numérisation. Lorsqu’un projet a activé le snapping avancé, on peut activer ou de désactiver le snapping chaque couche vectorielle.

      De plus, la saisie de lignes et de polygones en utilisant les touches de volume haut/bas des appareils tels que les smartphones est désormais possible. Cela peut s’avérer utile lors de la numérisation de données dans des conditions difficiles où les gants rendent plus complexe l’utilisation d’un écran tactile.

      Ce résumé effleure juste la surface de cette version riche en fonctionnalités. D’autres ajouts majeurs incluent la prise en charge des balises NFC et un outil gomme pour l’éditeur de géométrie, permettant de supprimer une partie des lignes et des polygones comme vous le feriez avec un dessin au crayon en utilisant une gomme.

      Deutsches Archäologisches Institut, Groupements forestiers Québec, Amsa et Kanton Luzern ont sponsorisé ces améliorations.

      D’autres améliorations

      La barre d’échelle respecte désormais les unités de mesure de distance des projets, permettant l’affichage en unités impériales et nautiques.

      QField offre désormais un paramètre de qualité de rendu qui, moyennant une légère réduction de la qualité visuelle, permet d’obtenir des vitesses de rendu plus rapides et une utilisation moindre de la mémoire. Cela peut être un véritable atout pour les anciens appareils ayant du mal à gérer de grands projets et contribue à économiser la durée de vie de la batterie.

      La prise en charge des couches de tuiles vectorielles a été améliorée grâce au téléchargement automatisé des polices manquantes et à la possibilité de masquer les étiquettes. Ces deux modifications rendent ce type de couche indépendant de la résolution bien plus attrayant.

      Sur iOS, les mises en page sont désormais imprimées par QField sous forme de documents PDF au lieu d’images. Cela n’est devenu possible sur iOS que récemment, après le travail effectué par l’un de nos experts au sein de QGIS lui-même.

      DB Fahrwgdienste a sponsorisé les efforts de stabilisation et les corrections apportées au cours de ce cycle de développement.

      Qt 6 sous le capot

      Enfin, QField 3.0 est désormais construit sur Qt 6. Il s’agit d’une étape technologique importante pour le projet, car cela signifie que nous pouvons pleinement exploiter les dernières innovations technologiques dans ce framework multiplateforme qui alimente QField depuis le premier jour.

      Outre les nouvelles possibilités, QField a bénéficié de nombreuses corrections et améliorations au fil des années, notamment une meilleure intégration avec les plateformes Android et iOS. De plus, le framework de géolocalisation de Qt 6 a été amélioré pour prendre en compte les nouvelles constellations GNSS apparues au cours de la dernière décennie.

      Forêts

      Les forêts jouent un rôle crucial dans la régulation du climat, la préservation de la biodiversité et la durabilité économique. À partir de QField 3.0 « Amazonia » et tout au long du cycle de vie de la version 3.X, nous choisirons des noms de forêts pour chaque version afin de souligner l’importance de la conservation des forêts à l’échelle mondiale.

      Service disponible !

      OPENGIS.ch et Oslandia peuvent vous accompagner sur vos projets autour de QField, sur toute la gamme de service, en Anglais ou en Français  : formation, conseil, adaptation, développement spécifique et développement cœur, assistance et maintenance. N’hésitez pas à nous contacter : infos+qfield@oslandia.com

      Bonne cartographie sur le terrain !

    • sur ELAN : Plugin QGIS pour optimiser l’hydrologie urbaine

      Publié: 24 October 2023, 9:35am CEST par Jacky Volpes

       

       

      Dans le cadre du projet TONIC, l’INRAE a fait appel à Oslandia pour développer l’outil ELAN.

      Les participants au projet : INRAE, INSA Lyon, UGA, eau Grand Sud-Ouest, agence de l’eau Rhône Méditérannée Corse, H2O’Lyon, OFB

      TONIC s’inscrit dans le changement de paradigme sur la gestion des eaux usées et des eaux de pluie en milieu urbain et étudie différentes pratiques  :

      • développement d’infrastructures vertes (murs végétalisés, toits-jardins, arbres de rue, etc.) pour améliorer la qualité de l’air,
      • soutenir le traitement des eaux usées,
      • réduire le ruissellement des eaux pluviales,
      • réduire la pollution de l’eau et améliorer la qualité de vie pour les résidents.

      L’objectif de l’outil est d’accompagner les collectivités dans une gestion durable des eaux urbaines en leur proposant une méthodologie objective et opérationnelle pour aborder les questions de gestion décentralisée des eaux urbaines.

      ELAN proposera plusieurs modules intervenant dans la création de différents scénarii permettant de qualifier la pertinence technico-économique des solutions envisagées.

      Le premier volet de cet outil consiste, pour le traitement des eaux usées d’un nouveau quartier, à qualifier le choix d’un traitement local, ou de connexion au réseau voisin.

      Le deuxième volet vise à répondre à la problématique des déversements (eaux de pluie et eaux usées) en milieu naturel lorsque les stations de traitement saturent.

      Use case du volet 1 : comment connecter un nouveau quartier ?

      Un nouveau quartier n’a pas de réseau d’eaux usées.

      ELAN permet de simuler les 2 scénarii suivants :

      • raccordement du quartier au réseau centralisé
      • création d’une station locale de traitement des eaux usées

      Il sera possible pour chaque scénario d’évaluer l’impact sur les déversements, d’en chiffrer les coûts et les impacts environnementaux.

      Le module Réseau, actuellement implémenté, permet de relier des sources à une station de traitement.

      Plusieurs contraintes peuvent être spécifiées, le tracé utilisera les routes, le relief, le réseau existant…

      L’optimisation se fait avec PgRouting, et permet d’attribuer à chaque pas vers la station de traitement un coût dépendant du terrain (est-ce qu’il faut monter, est-ce que l’on suit une route, etc.).

      Le module Économique permettra de donner des ordres de grandeur du coût d’installation du réseau.

      Use case volet 2 : comment limiter les déversements ?

      Le module réseau, actuellement implémenté, permet de détecter les bassins versants topologiques.

      Une liste de points permet de définir ensuite des sous-bassins versants : la zone sur laquelle toute pluie tombée s’écoulera jusqu’au point défini.

      Chacun de ces sous-bassins versants doit être caractérisé (longueur du réseau d’eau de pluie, pourcentage d’imperméabilité, etc.) via différentes métriques manuelles et automatiques.

      Le module Réseau permet de simuler le réseau d’évacuation d’eau de pluie lorsque la donnée n’est pas disponible, afin d’en extraire les métriques de caractérisation des sous bassins versants.

      Voici un exemple sur la commune de Ecully, après avoir caractérisé l’ensemble des sous bassins versants, et simulé la circulation d’eaux usées et d’eau de pluie sur une année.

      La déconnexion d’un sous bassin versant du réseau centralisé d’eaux usées et de pluie peut alors être envisagé.

      Les modules Réutilisation et Procédé de ELAN permettront alors de trouver un emplacement de traitement local des eaux, et de lui associer une filière adaptée. Ces modules sont liés au projet CARIBSAN.

      Volume d’eau, par sous bassin versant, déversé par le déversoir d’orages

    • sur QGIS pour afficher des données télémétriques géospatiales

      Publié: 19 September 2023, 5:00pm CEST par Florent Fougères
      Contexte

      Nous en avions déjà parlé dans un précédent article : l’Agence Spatiale Canadienne (ASC) supporte les vols de ballons stratosphériques ouverts (BSO), opérés en sol canadien, par le CNES. Certains de ces ballons volent à environ 40 km d’altitude dans des conditions proches de l’environnement spatial, d’autres volent plus bas dans l’atmosphère, et tous embarquent un grand nombre d’instruments de mesures et d’observation pouvant atteindre une masse de 800 kg. Une multitude d’organisations (laboratoires, établissements scolaires, industriels, etc), à travers le monde, utilisent de plus petits ballons (du type sondage météo) pour effectuer des expériences. La réglementation des vols de ballons non habité étant différente au Canada, l’ASC a entrepris, en 2018, de développer une plateforme rencontrant les exigences de leurs vols domestiques. Pour suivre ces ballons, leurs données sont transmises à un satellite Iridium, qui les envoie à un serveur sur Terre, où on les récupère.

      Ce serveur reçoit donc une trentaine de variables comme la localisation (lat, long), l’altitude, la vitesse, la pression atmosphérique, la température, la tension des batteries etc.

      Lors de nos précédents travaux, nous avions construit une preuve de concept, et en concertation avec l’ASC avons décidé d’une autre modalité de représentation de l’information en repartant d’une interface déjà développée par leurs soins. Nous avons transformé l’interface permettant de consulter la télémétrie sans dimension cartographique, en plugin QGIS et l’avons fait évoluer pour visualiser au même endroit les données télémétriques, la position en temps réel et des courbes retraçant l’évolution temporelle de certaines données.

      Fonctionnalités

      Le plugin effectue donc la collecte des données de télémétrie. Il faut dans un premier temps récupérer la donnée et la parser : il s’agit de chaînes de caractères à séparer selon un délimiteur et des longueurs spécifiques.

      Deux modes d’acquisition des données sont possibles :
      • Un mode réel où il faut renseigner l’adresse IP et le port du serveur où récupérer les données
      • Un mode simulation où il faut renseigner un fichier CSV contenant des données simulant un vol, ou reprenant des vols précédents

      Il est possible de mettre l’acquisition en pause et de réinitialiser l’interface.

      Enfin, dans les paramètres, il est possible de saisir un seuil d’alerte pour le voltage de la batterie, en-dessous duquel l’utilisateur sera alerté :

      Les données acquises sont présentées dans 3 zones différentes dans l’interface de QGIS :
      • Une colonne (à droite) qui liste toutes les données recueillies
      • Un bloc (en bas) dans lequel on trouve différentes courbes (tension de la batterie, altitude, pression et température)
      • Et la carte sur laquelle s’affiche le parcours du ballon, avec deux options de zoom possibles :
        • Zoom sur la dernière position du ballon
        • Zoom sur l’intégralité de la trace

      Une fois l’acquisition terminée, les données sont enregistrées dans le dossier précisé dans les paramètres du plugin, partagées dans un fichier CSV pour les données brutes, et dans un Shapefile pour les données géographiques.

      Démonstration vidéo
    • sur Oslandia signe un partenariat avec OPENGIS.ch sur QField

      Publié: 14 September 2023, 9:00am CEST par Vincent Picavet
      Qui sommes nous ?

      ? Pour ceux qui ne connaissent pas Oslandia, ou OpenGIS.ch, ou même QGIS, rafraichissons les mémoires :

      ? Oslandia est une entreprise française spécialisée dans les systèmes d’information géographique opensource (SIG). Depuis notre création en 2009, nous proposons des services de conseil, de développement et de formation en SIG, avec une expertise reconnue. Oslandia est un « pure-player » opensource, et le plus grand contributeur français à la solution QGIS.

      ? Quant à OPENGIS.ch , il s’agit d’une entreprise Suisse spécialisée dans le développement de logiciels SIG open-source. Fondée en 2011, OPENGIS.ch est de son côté le plus grand contributeur suisse à la solution QGIS. OPENGIS.ch est le créateur de QField, la solution de SIG mobile open-source la plus utilisée par les professionnels de la géomatique.

      OPENGIS.ch propose également QFieldCloud en tant que solution SaaS ou on-premise pour la gestion collaborative des projets de saisie terrain.

      ? Certains ne connaissent pas encore #QGIS ?

      Il s’agit d’un système d’information géographique libre et opensource qui permet de créer, éditer, visualiser, analyser et publier des données géospatiales. Multiplateforme, QGIS est utilisable sur ordinateur, serveur, en application web ou comme bibliothèque de développement.

      QGIS est un logiciel libre développé par de multiples contributeurs dans le monde entier. C’est un projet officiel de la fondation OpenSource Geospatial OSGeo et soutenu par l’association QGIS.org. cf [https:]]

      Un partenariat ?

      ? Nous sommes aujourd’hui heureux d’annoncer notre partenariat stratégique visant à renforcer et à promouvoir QField, l’application mobile de la solution SIG opensource QGIS.

      ? Ce partenariat entre Oslandia et OPENGIS.ch est une étape importante pour QField et les solutions SIG mobiles opensource, qui permettra de consolider la plateforme, en offrant aux utilisateurs du monde entier un accès simplifié à des outils efficaces pour la collecte, la gestion et l’analyse des données géospatiales sur le terrain.

      ? QField, développé par OPENGIS.ch, est une application mobile opensource de pointe qui permet aux professionnels des SIG de travailler en toute efficacité sur le terrain, en utilisant des cartes interactives, en collectant des données en temps réel et en gérant des projets géospatiaux complexes sur des appareils mobiles Android, IOS ou Windows.

      ? QField est multiplateforme, basée sur le moteur QGIS, et permet donc un partage des projets de manière fluide entre les applications bureautiques, mobiles et web.

      ? QFieldCloud ( [https:]] ), la plateforme web collaborative de gestion de projets QField, bénéficiera également du partenariat, et pourra être enrichie pour compléter la gamme d’outils de la solution QGIS.

      On en dit quoi ?

      ? Côté Oslandia, nous sommes très heureux de collaborer avec OPENGIS.ch sur les technologies QGIS. Oslandia partage avec OPENGIS.ch une vision commune du développement de logiciel libre et opensource : une implication forte dans les communautés de développement, un travail dans le respect de l’écosystème, une très grande expertise, et une optique de développement logiciel de qualité industrielle, robuste et pérenne.

      ??? Avec ce partenariat, nous souhaitons proposer à nos clients la plus grande expertise possible sur l’ensemble des composants logiciels de la plateforme QGIS, depuis la captation de la donnée jusqu’à sa diffusion.

      ? Côté OpenGIS.ch, Marco Bernasocchi ajoute :

      Le partenariat avec Oslandia représente une étape cruciale dans notre mission visant à fournir des outils SIG mobiles de premier plan avec un réel crédo OpenSource. La complémentarité de nos compétences permettra d’accélérer le développement de QField ainsi que de QFieldCloud, et de répondre aux besoins croissants de nos utilisateurs .

      L’engagement pour l’opensource

      ? Nos deux entreprises s’engagent à continuer à soutenir et à améliorer QField et QFieldCloud en tant que projets opensource, garantissant ainsi un accès universel à cette solution de SIG mobile de haute qualité sans aucune dépendance à un fournisseur.

      Prêts pour le terrain ?

      ? Et vous, êtes vous prêts pour le terrain ?

      Alors téléchargez QField ( [https:]] ) , créez des projets sur QGIS, partagez-les sur QFieldCloud !

      ? Si vous avez besoin de formation, support, maintenance, déploiement ou développement de fonctionnalités spécifiques sur ces plateforme, n’hésitez pas à nous contacter, vous aurez les meilleurs experts disponibles : infos+mobile@oslandia.com

       

    • sur QGIS rencontre AWS S3

      Publié: 4 September 2023, 10:50am CEST par Jacky Volpes

      Depuis QGIS 3.22 Bia?owie?a, il est possible de lier des documents externes (documents stockés sur des plateformes utilisant le protocole WebDAV, telles que Nextcloud, Pydio, etc.) à des données géographiques. Cette fonctionnalité permet d’introduire une composante de Gestion Électronique de Documents (GED) dans les SIG.

      La livraison de cette fonctionnalité auprès de la communauté QGIS s’est faite grâce au financement de la Métropole de Lille, et elle se voit aujourd’hui enrichie grâce à l’implication et au financement de la Métropole de Lyon qui utilise une infrastructure de GED basée sur le stockage d’objets dans le cloud, qu’elle souhaite pouvoir exploiter à travers son SIG.

      C’est un bel exemple de cercle vertueux où des utilisateurs mutualisent des financements afin d’enrichir les fonctionnalités de QGIS au bénéfice du plus grand nombre : les contributions se sont enchainées pour améliorer les jalons posés par d’autres utilisateurs.

      Amazon Simple Storage Service (AWS S3)

      Depuis QGIS 3.30 ‘s-Hertogenbosch, il est donc possible d’utiliser le type de stockage AWS S3 lors de la configuration du widget Pièce jointe, ainsi que le nouveau type d’authentification dédié :

      Nouveau type d’authentification AWS S3

      Notre article précédent présente un guide sur la configuration du formulaire de la couche géographique, afin de disposer d’une interface ergonomique permettant de visualiser les documents, et les envoyer sur le système de stockage directement via le formulaire de l’entité géographique.

      Aperçu d’un fichier joint

      Il suffit à présent de sélectionner AWS S3 comme type de stockage et d’authentification :

      Nouveau type de stockage AWS S3

      Stockage d’objet cloud compatible

      MinIO est un système de stockage d’objet cloud compatible AWS S3, opensource, et facilement mis en place via Docker par exemple, pour stocker des documents et y accéder via QGIS.

      A venir

      Nous cherchons à améliorer cette fonctionnalité pour les prochaines version de QGIS : nous aimerions par exemple :

      • ajouter de nouveaux types de stockage,
      • améliorer le rendu des photos dans les fonds de carte,
      • charger un projet directement à partir d’un stockage externe,
      • etc ! on peut imaginer de nombreux usages complémentaires. N’hésitez pas à nous faire part de vos besoins

      Si vous souhaitez contribuer ou simplement en savoir plus sur QGIS, n’hésitez pas à nous contacter à infos@oslandia.com et consulter notre proposition de support à QGIS.

    • sur Les dernières nouveautés Giro3D

      Publié: 28 August 2023, 2:57pm CEST par Sébastien Guimmara

      Dans un précédent article, nous vous présentions les dernières évolutions et la roadmap de Giro3D. Dans cet article, nous vous présentons les dernières nouveautés du projet.

      Quoi de neuf dans Giro3D ?

      La dernière version de Giro3D  ajoute de nombreuses fonctionnalités, améliorations et correctifs. Voici un aperçu des principales additions.

      Effets de nuages de points (? Essayer en ligne) Un élément important de la roadmap concerne l’amélioration du rendu des nuages de points. L’ajout d’effets comme l’Eye Dome Lighting (EDL) et inpainting améliore grandement la lisibilité et l’aspect visuel des nuages de points. Ces effets font désormais partie du coeur de Giro3D et peuvent être activés à la demande au runtime. Eye dome lighting on a point cloud

      Eye dome lighting sur un nuage de points

      Reprojection des couches images (? Essayer en ligne) L’entité Map  peut désormais contenir des couches  dont la projection diffère de celle de la scène. Dans ce cas, les images produites par les couches sont automatiquement reprojetées pour correspondre au système de coordonnées de la scène. C’est particulièrement utile dans le cas où vous ne pouvez pas changer le système de coordonnées de la scène, (par exemple si la scène contient d’autres entités non reprojetables), ou pour mélanger des couches de fournisseurs différents (et de projections différentes). Nouvelle entité: FeatureCollection (?Essayer en ligne) FeatureCollection permet d’afficher des données vectorielles directement sous forme 3D, sans passer par un drapage sur la Map. Les types de vecteurs supportés sont : points, polylignes et (multi-)polygones. Nous travaillons actuellement au support des polygones extrudés pour l’affichage de bâtiments en 3D.

      2 couches WFS (arrêts de bus et lignes de bus)  affichés sous forme de meshes 3D.

      Support des plans de coupes (? Essayer en ligne) Les entités supportent désormais nativement les plans de coupes (clipping planes) de three.js. Vous pouvez activer les plans de coupe pour la scène entière, ou bien par entité, grâce à la nouvelle propriété clippingPlanes. Un nombre illimité de plans de coupes peuvent être ajoutés, par exemple pour définir un volume.

      A box volume made of 6 clipping planes

      Côté technique Migration vers TypeScript

      La codebase de Giro3D migre vers TypeScript pour une meilleure gestion de la complexité du projet et réduire les erreurs de typages qui représentent une part importante de bugs dans les librairies web.

      TypeScript offre de nombreux avantages, comme la migration progressive: pas besoin de migrer tous les fichiers d’un coup, il est possible de mélanger Javascript et Typescript dans le même projet sans problème. Cela nous permet de cibler en priorité les fichiers et modules critiques, tels que ceux qui exposent une API.

      Les paquets publiés par Giro3D sur npm.js ne changent pas de contenu: ils resent en Javascript (accompagnés de déclaration de type). De fait, aucun changement n’est nécessaire du côté des utilisateurs de Giro3D et cette migration devrait être transparente.

      Une meilleure intégration three.js Giro3D est construit sur le moteur three.js. Notre objectif est une intégration maximale du moteur, afin de bénéficier automatiquement des fonctionnalités de three.js (comme les plans de coupe). Nous souhaitons également laisser les utilisateurs modifier ou adapter Giro3D en accédant directement au moteur sous-jacent et à la scène. Concrètement, cela signifie que les shaders et materials spécifiques à Giro3D sont maintenant bien mieux intégrés aux mécanismes de three.js afin de bénéficier autant que possible des fonctionnalités three.js et éviter la duplication de code. Nouveau document de gouvernance

      La gouvernance de Giro3D est désormais formalisée via un document et une page dédiée. Notre objectif est d’être aussi inclusif que possible et d’accueillir toutes sortes de contributeurs.

    • sur (En) Why Oslandia is not (physically) attending FOSS4G 2023

      Publié: 28 June 2023, 9:00am CEST par Vincent Picavet

      Désolé, cet article est seulement disponible en Anglais Américain.